Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 22 mars 2012

Le véritable sacrifice n'est pas celui que vous croyez

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Adar 5772

Servir D.ieu signifie-t-il qu’il faille Lui sacrifier sa vie ? Est-ce devenir une personne que l’on n’est pas réellement ? Est-ce effacer complètement sa personnalité ?

Rien d’étonnant à ce que cela ne paraisse pas attrayant : ce n’est pas seulement erroné, c’est l’opposé absolu des principes fondamentaux du Judaïsme. Dans la Paracha de cette semaine, Vayikra, nous apprenons l’approche essentielle de la manière dont chacun d’entre nous peut et devrait servir D.ieu. Mais plutôt que de présenter une image idyllique d’un rêve spirituel, le livre de Vayikra (le Lévitique) nous plonge dans un sujet qui suscite plus facilement la confusion, voire pour certains la répugnance, que le sublime.

Dans ce livre, nous pénétrons dans le monde sanglant du grand Autel du Saint Temple à Jérusalem, où les Juifs apportaient des sacrifices animaux pour faire expier leurs péchés. Quel lien possible peut-il y avoir entre ces abattages de bœufs ou de moutons et le fait d’établir une relation féconde avec D.ieu ?

Le Ramban, l’un des commentateurs classiques de la Torah, nous dit que lorsqu’une personne devait apporter un korban (un sacrifice animal) en offrande au Beth Hamikdache, «cette personne devait considérer que ce qui arrivait à l’animal aurait dû lui arriver à elle.» Puisque c’est nous qui aurions besoin d’être purifiés de nos méfaits – une purification de notre sang, de notre chair, et de notre graisse – D.ieu, dans Sa grande miséricorde, nous a donné une alternative : nous pouvons être substitués par un animal, lequel subira à notre place ce processus.

Mais la Torah n’est pas une leçon d’histoire ancienne ; chacun de ses mots est éternel et pertinent pour chacun d’entre nous, à toutes les époques. Dans un monde sans Temple, il nous faut nous pencher un peu plus profondément sur son enseignement pour découvrir quelle est la relation entre ces sacrifices et notre vie contemporaine.

Il existe deux forces opposées en chacun de nous : une force qui désire les plaisirs matériels et une force qui aspire à la spiritualité et à la Divinité. En termes simples, notre quête de sens notre aspiration à servir D.ieu sont en conflit constant avec « l’animal » qui est en nous, cette partie de nous-mêmes qui préférerait s’adonner à nos passions égocentriques que de consacrer notre temps et nos ressources à des causes plus nobles. La centralité des sacrifices animaux dans le Temple reflète l’essence de notre mission divine : soumettre l’animal qui est en nous à D.ieu.

Lorsque nous lisons les mots qui nous commandent d’apporter un sacrifice sur l’Autel, «Adam ki yakriv mikem», nous trouvons une curieuse formulation : au lieu de dire «Lorsqu’une personne d’entre vous apportera une offrande», la Torah dit «Lorsqu’une personne apportera une offrande d’entre vous». Ce « d’entre vous » nous enseigne que, en amenant un animal pour être sacrifié sur l’Autel, nous amenons sur l’Autel notre animal intérieur.

Nous offrir nous-mêmes, offrir l’animal qui est en nous, à D.ieu, est la pierre angulaire de tout le Judaïsme. Mais comment l’accomplir ? Faut-il écraser nos passions et nos plaisirs animaux et vivre une obscure vie de privations et de misère ? La réponse à cette question réside dans la racine du mot korban. Bien que ce mot soit communément traduit par «sacrifice», son sens véritable vient de sa racine kirouv qui signifie «rapprocher».

Nous faisons de nous-mêmes un korban en « rapprochant » de D.ieu l’essence même de l’animal qui est en nous. Nous ne l’annihilons pas, nous l’utilisons pour nous aider à nous rapprocher du divin, et du but essentiel pour lequel nous avons été créés. Un animal ne peut se comporter autrement que de la façon dont D.ieu l’a créé. Les taureaux sont agressifs, les agneaux sont hédonistes et les chèvres têtues. Mais l’animal en nous a le choix. Nous pouvons être un « bœuf » odieux, ou bien nous pouvons canaliser nos passions dans un puissant amour pour D.ieu. Nous pouvons adonner à une recherche des plaisirs digne des moutons ou trouver du plaisir à aider les autres et à vivre une vie pleine de sens.

Au cœur de chaque force agissante dans notre vie – même de celles qui ont une expression négative – réside une essence noyau qui peut être dirigée vers une cause constructive et divine. Ce que nous « sacrifions » effectivement est l’objet de nos désirs, les attitudes immatures ou mesquines que nous affichons, notre ignorance et nos faiblesses – de sorte que notre véritable nature puisse émerger.

Devrions-nous « renoncer » à la vie pour D.ieu ? Certainement pas ! Ça, c’est un sacrifice. Nous ne devons pas renoncer aux talents et aux aptitudes que D.ieu nous a donnés, nous devons les rapprocher de leur quintessence. Quand vous devenez un korban, vous avez la possibilité de transformer chaque aspect de vous-même, de devenir la meilleure personne qu’il vous est donné d’être ; une personne qui n’avance plus parmi les animaux, mais main dans la main avec D.ieu.


Que D… fasse que le plus beau dépassement de notre personne nous soit donné de pouvoir réaliser en recevant dès cet instant notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Vayikra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 21 mars 2012

Crise identitaire, Savez-vous qui vous êtes ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

28 Adar 5772

L’amnésie est une maladie effroyable. Imaginez-vous oublier qui vous êtes: vous n’avez soudain plus de famille, plus d’histoire, et plus d’identité. Ceci peut survenir à un individu, et aussi à une nation. Il y a eu des cas dans notre histoire où il a semblé que nous avions oublié qui nous étions et d’où nous venions. Et, bien trop souvent, nous semblons incertains quant à notre destination.

Dans les premiers chapitres du Lévitique, nous lisons l’expression Nefech ki te’heta: «Lorsqu’une personne fautera.» La Torah décrit ensuite les différents sacrifices expiatoires nécessaires pour absoudre le fauteur de ses manquements.

L’œuvre classique de la Kabbale, le Zohar, donne de cette phrase une lecture à la fois littérale et spirituelle. Nefech est interprété comme ne signifiant pas simplement une personne, mais une âme. Et le verset se termine par un point d’interrogation. Ainsi la Torah demande-t-elle Nefech ki te’heta ? Une âme peut-elle fauter ? Est-ce qu’une âme juive, une yidishé néchama, une étincelle de divinité, peut réellement et véritablement s’avilir en commettant un misérable péché ? Comment est-ce possible ?

La seule possibilité que cela arrive, c’est quand nous oublions qui nous sommes. Quand nous ne sommes plus en contact avec notre spiritualité. Quand nous commençons à souffrir d’amnésie spirituelle.

Et malheureusement, cela arrive. En fait, ce n’est pas si difficile à concevoir. Après tout, nous vivons dans une société laïque et matérialiste. Les murs des anciens ghettos ne sont plus là pour nous isoler. Nous sommes exposés au vaste monde avec toutes ses diversions, en apparence plus alléchantes les unes que les autres. Même si nous nous marions avec un/une coreligionnaire, nous devenons culturellement assimilés. Lentement mais surement, dans ce cas, même une nefech, une âme juive, se met à oublier qui elle est et peut tomber dans les filets du péché.

Vous vous rappelez du « sage » de Chelm et de son problème ? Il craignit qu’en se rendant au bain public où tout le monde est déshabillé, il ne sache plus qui il est. Sans ses habits qui le distinguent des autres, il pourrait souffrir d’une crise d’identité. Alors il conçut un plan. Il attacha un fil rouge à son gros orteil de sorte que, même au bain public, il demeurerait différent. Hélas, en prenant sa douche, l’eau et la mousse détendirent la ficelle qui glissa de son orteil. Pire encore : le fil rouge flotta jusqu’à la douche suivante et s’enroula autour du gros orteil du bonhomme qui s’y trouvait.

Soudain, notre génie de Chelm s’aperçut que sa ficelle n’était plus là. Il se mit à paniquer, en proie à une sérieuse crise identitaire. C’est alors qu’il vit que son voisin portait son fil rouge. Sur quoi il se planta devant lui et lui cria « Je sais qui tu es, mais moi, qui suis-je ? »

Qui êtes-vous ? Vous êtes un Juif, une Juive ! Un fils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, une fille de Sarah, Rebecca, Rachel et Leah. Vous êtes un membre du « royaume de prêtres et de la nation sainte ». Vous avez été libéré(e) d’Égypte et vous vous êtes tenu(e) au Sinaï. Vous avez survécu à d’innombrables assauts contre votre vie et votre foi. Vous avez émergé des cendres d’Auschwitz pour vivre de nouveau. Et vous demandez « Qui suis-je ? » C’est là un sérieux cas d’amnésie nationale.

Alors le saint Zohar nous rappelle que nous ne sommes pas seulement « une personne qui pourrait fauter ». Nous sommes une âme, et une âme pourrait-elle fauter ? Une âme est par définition une partie et une parcelle du divin. Et, pour l’âme divine à l’intérieur de nous, nous éloigner de notre source est absolument inconcevable.

De quelle autre façon pourrions-nous expliquer le fait qu’après 70 ans d’athéisme communiste, les Juifs de l’ancienne Union Soviétique embrassent aujourd’hui avec ferveur la foi de leurs ancêtres ? Ou que, après des années d’apathie, des Juifs occidentaux de tous âges, sont désespérément en quête de spiritualité ? Ou encore que la renaissance de la vie juive est devenue une réalité dans le monde entier ? Certes, il y a des gens de bien dans ces endroits qui allument des feux et soufflent dessus jusqu’à ce qu’ils soient des brasiers de foi. Mais ces feux ne prendraient pas s’il n’y avait pas une braise ardente dans chaque âme juive, une braise qui, quoi qu’il advienne, ne peut jamais s’éteindre.

Alors si jamais il vous arrive de douter de qui vous êtes, rappelez-vous du Zohar. Vous êtes une âme. Et une âme ne meurt jamais.



Que D… fasse que notre désir constant voit le jour aujourd’hui dans la joie et l’allégresse, recevoir notre juste Machia’h en cet instant 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Vayikra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 20 mars 2012

Le rétrécissement de l’homme, Est-ce une bonne chose que nous soyons devenus si petits ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

27 Adar 5772

Autrefois, l’homme était très grand. Les étoiles étaient de petites lumières attachées au «ciel», qui était une sorte de toit bleu, suspendu des centaines de kilomètres au-dessus de sa tête. La terre sur laquelle il se tenait avait environ le quart de la taille qu’elle a aujourd’hui. Et tout au plus était-il conscient de l’existence de quelques centaines de milliers d’autres êtres humains (le mot « million » n’existait même pas dans son vocabulaire). Il était manifestement ce qu’il y avait de plus important au monde : les pierres n’étaient que des pierres et les animaux, que des animaux. Il était tout aussi évident qu’il se tenait au sommet de la création et que tout le reste n’existait que pour servir ses propres besoins.

Au fil des siècles, l’homme a rétréci. Son monde devint plus grand. Soudain, il y avait tous ces autres gens, et toutes ces autres espèces, qui diminuaient d’autant son importance. En même temps, ce monde devenait de plus en plus petit jusqu’à ne plus être qu’un point infinitésimal dans un univers d’une immensité écrasante.

L’homme devint-il plus humble ? Sommes-nous devenus moins imbus de nous-mêmes ? Il est assez intéressant d’observer que le rétrécissement de l’homme eut l’effet diamétralement opposé. Des idéaux comme la dévotion ou le sacrifice devinrent des «faiblesses humaines». L’orgueil, autrefois un péché, devint un signe de bonne santé psychologique. Les gens commencèrent à se demander si l’avidité était réellement inférieure à la vertu, jusqu’à ce que l’avidité devienne une vertu, ce qui mit fin au débat. Comment se fait-il que plus nous en sommes venus à réaliser notre insignifiance, plus nous sommes devenus égoïstes ?

En y regardant de plus près, ce n’est pas un paradoxe. La personne qui se considère comme étant le pivot de la création, comme quelque chose d’une importance suprême dans le grand plan divin, est poussée à remplir ce rôle et à réaliser ce plan ; celui qui croit que tout existe pour servir sa propre existence est sûr que celle-ci sert un but qui transcende la simple existence.

En revanche, si l’homme est insignifiant, il ne sert alors aucun but supérieur. « Je ne suis rien » peut être une manière différente de dire « Rien d’autre n’existe à part moi ».


Cela ne signifie pas pour autant que celui qui se considère comme le centre de la création n’est pas sujet à l’égoïsme ou à l’autoglorification. Cela ne veut pas non plus dire que des sentiments de non-importance ne peuvent jamais s’accompagner d’un comportement altruiste. Le point est qu’un sentiment d’insignifiance ne rend pas une personne humble. En fait, les formes les plus virulentes d’égocentrisme dérivent d’un manque d’estime de soi. Inversement, l’estime de soi peut conduire à l’arrogance ou à l’humilité, en fonction de la façon dont la personne considère sa propre valeur.

La différence, explique le maître ‘hassidique Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, est celle qui existe entre deux alephs. Dans le verset qui ouvre le Livre des Chroniques, le nom «Adam» est écrit dans la Torah avec un aleph surdimensionné. Dans le premier verset du Lévitique, le mot vayikra, qui se réfère à D.ieu appelant Moïse, se termine par un aleph miniature.

Adam et Moïse étaient tous deux de grands hommes, pleinement conscients de leur propre grandeur. Adam était « l’œuvre de D.ieu », façonné d’après « l’image divine ». Sa perception de soi comme sommet de la création divine fut ce qui le conduisit à sa chute, quand il comprit que cela signifiait que rien n’était hors de portée de son entendement.

Moïse était bien conscient du fait que, de toutes les créatures de D.ieu, il était la seule à qui D.ieu s’adressait « face à face ». Il savait que c’était à lui et à travers lui que D.ieu communiquait Sa sagesse et Sa volonté au monde. Mais plutôt que de susciter le aleph démesuré d’Adam, cette connaissance évoqua en lui l’humble aleph de vayikra. Moïse se sentait diminué par ses propres dons, rendu humble par l’effrayante responsabilité de s’en montrer digne. Comme l’atteste la Torah, « Moïse était l’homme le plus humble sur la surface de la Terre » – non pas malgré sa grandeur, mais à cause de sa grandeur.


L’homme d’antan était à la fois béni et maudit par l’évidence manifeste de sa grandeur. L’homme moderne est à la fois béni et maudit par l’évidence croissante de sa petitesse. Le défi qui s’offre à nous est de profiter des deux bénédictions : associer à notre conscience de combien nous sommes réellement petits celle de combien nous pouvons grandir. Devenir humblement grands, ce qui est la plus haute forme d’humilité.



Que D… fasse que la plus grande humilité qui vit en nous nous permette de recevoir avec joie notre juste Machia’h aujourd’hui même. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch-Vayikra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 
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Servir D-ieu avec le cœur

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

26 Adar 5772

Le service de D-ieu réalisé dans le Beth Hamikdach expiait les fautes des enfants d'Israël et apportait la bénédiction dans chaque foyer. Avec sa destruction nous avons été privé de ces bienfaits. Pour autant notre service spirituel au quotidien se substitue à celui réalisé matériellement dans le temple. Il amène de nouveau dans notre vie, bénédiction et prospérité dans tout ce que nous réalisons.


En quoi consiste ce service de D-ieu ? 

A l'époque du temple, un agneau accompagné d'un peu de farine et de vin était offert deux fois par jour sur l'autel extérieur. Son financement était réalisé grâce à une contribution apportée par chaque membre du peuple juif. Ce qui ramenait à un faible coût la part de chacun ! Pour autant, cette infime participation permettait à chaque juif de voir la bénédiction de D-ieu se déposer dans ses activités.

Que justifiait une telle bénédiction ?

L'effort financier? Il était pourtant faible! Mais il était réalisé avec coeur par chaque participant. C'est cette prédisposition à vouloir offrir un sacrifice à D-ieu qui valait ce déluge d'abondance envers chaque enfant d'Israël. 

Aujourd'hui encore, l'Eternel souhaite que seulement une faible partie de nos revenus comme de notre personne Lui soient offerts. Pour autant ce qui justifiera qu'Il déverse toutes ses bénédictions sur nous est le fait que nous l'ayons fait avec le coeur.


Que D… fasse que se réalise notre souhait le plus profond, recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Vayikra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 19 mars 2012

Une source constante de bénédictions

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

25 Adar 5772

Deux fois par jour, le sacrifice perpétuel (korban tamid) était offert sur l'autel extérieur du temple, le matin et l'après-midi. Réalisé au nom de tout le peuple juif, il apportait bénédiction et réussite dans tout ce que les enfants d'Israël réalisaient.


Qu'il soit source de bénédictions au moment de son offrande, cela se conçoit. Mais qu'est-ce qui permettait que cette réussite se manifeste tout au long de la journée ?

Avec le réveil matinal débute notre journée. « Modé ani. mélé'h. (Je te suis reconnaissant Roi de l'univers.) » Sont les premiers mots que nous prononçons. Un homme ne peut se définir comme le sujet de son Roi que s'il lui est soumis. Tel doit être notre engagement à l'égard de D-ieu dès notre éveil.

Dotés d'une telle prédisposition nous avons l'assurance que notre soumission à D-ieu nous ouvrira bien des portes. A commencer par les bénédictions que véhiculent le sacrifice perpétuel. Il n'était pourtant offert que deux fois par jour. Mais notre annulation à l'Eternel nous permet de voir son action s'étendre à toute la journée ! 

Ce sacrifice porte bien son nom « offrande (dite) perpétuelle », il amenait la bénédiction au peuple juif de façon constante.


Que D. fasse que la constance avec laquelle Il nous a toujours protégé nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.
    

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Vayikra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.