Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mercredi 26 décembre 2012

Deux opinions contradictoires qui se respectent !

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

14 Tévet 5773

Yossef emmène ses deux fils chez leur grand-père Yaacov afin qu'il les bénisse avant de quitter ce monde. Il place Menaché sous la main droite du patriarche tandis qu'il approche Ephraïm de son bras gauche. Cette disposition respecte la hiérarchie. En effet selon la thora, l'aîné (Menaché) mérite de recevoir une plus grande bénédiction que le second (Ephraïm).


Pour Yossef cette façon de disposer ses enfants devant son père est juste. Il considère que Menaché n'est pas seulement l'aîné biologique d'Ephraïm. Il estime qu'il est aussi plus élevé spirituellement que son benjamin. Il mérite donc cette «double bénédiction» qui ne peut être attribuée qu'au premier-né.

Cette analyse comme cette disposition des enfants ne trouvèrent pas grâce aux yeux de Yaacov. Pour sa part il considérait qu'Ephraïm était bien plus élevé que Menaché. Il croisa donc ses mains afin que le plus jeune soit béni de sa main droite. Tandis que l'aîné sera béni de la main gauche.

C'est un fait, Yaacov va à l'encontre de Yossef dans sa répartition des bénédictions. Pour autant cela ne signifie pas qu'il considère caduque l'analyse que porte Yossef sur sa descendance. Même s'il la respecte, il n'abonde pas dans son sens. 

Ce respect des deux approches est du au fait que les patriarches comme les enfants de Yaacov étaient tous des Tsadikims. Cependant chacun d'entre eux avait une perception différente de la vie. C'est dans cet état d'esprit que Yaacov bénit les enfants de Yossef. Il suit sa vision des choses et non celle de Yossef.

Grâce aux bénédictions de leur grand-père Yaacov, Ephraïm et Menaché purent recevoir une partie de la terre d'Israël comme les douze autres tribus ! 


Que D. fasse que l'insistance de notre génération à vouloir recevoir le Machia'h nous donne le mérite de le vivre aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol XV- Paracha Vayé'hi

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 25 décembre 2012

La décapitation d’Ésaü, Il avait depuis longtemps perdu la tête

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

13 Tévet 5773

Et Isaac aimait Ésaü parce que celui-ci l’avait nourri de son gibier, et Rebecca aimait Jacob.

Genèse 25, 28


Dans la caverne de Makhpélah, à Hébron (le lieu de sépulture des Patriarches)...la tête d’Ésaü est posée sur la poitrine de Isaac.

Targoum Yonathan sur Genèse 50, 13 


Jacob et Ésaü, les fils jumeaux d’Isaac et Rebecca, personnifient l’éternelle rivalité de l’esprit et de la matière, de la pensée et de la force brutale, de la parole et de l’épée. Jacob était un « homme intègre, celui qui résidait dans les tentes de l’étude » (Genèse 25, 27) ; Ésaü fut « un chasseur habile, un homme des champs » ( ibid.). « La voix est la voix de Jacob, et les mains sont les mains d’Ésaü » (Genèse 27, 22). 

Et pourtant, une relation très spéciale existe entre le matérialiste Ésaü et son père, le saint Isaac. La Torah décrit le plaisir de Isaac dans la dégustation des mets délicats qu’Ésaü avait préparés avec le produit de son glaive et de son arc. C’est Ésaü qu’Isaac appela quand il sentit sa fin proche et qu’il proposa de bénir avant sa mort. De toute évidence, il y avait plus en Ésaü que le bandit, l’assassin et le voleur d’épouses que nous connaissons. 


· Confrontation à Hébron 

Jacob et Ésaü ne partageaient pas seulement des parents et un anniversaire ; ils furent également ensevelis le même jour.

Le Midrach raconte que lorsque la procession funéraire de Jacob atteignit la Caverne de Makhpélah à Hébron, le lieu de sépulture d’Avraham, Sarah, Isaac et Rebecca, ils rencontrèrent Ésaü et ses hommes leur barrant le chemin. Ésaü clama que la seule place qui restait était la sienne, par héritage, puisque Jacob avait déjà pris possession de la sienne quand il avait enterré sa femme Léah dans la caverne. Quand les enfants de Jacob maintinrent que leur père avait acheté à Ésaü sa place, Ésaü le nia. La transaction avait été mise par écrit mais l’acte était resté en Égypte et l’on envoya le rapide Naphtali le chercher. ‘Houchim, le fils sourd de Dan, demanda pourquoi il y avait toute cette agitation et, quand il apprit qu’Ésaü retardait l’enterrement de son vénérable grand-père, il en devint furieux. D’un puissant coup de son épée, ‘Houchim trancha la tête d’Ésaü qui roula dans la Caverne de Makhpélah et vint reposer sur la poitrine d’Isaac où elle demeure jusqu’à ce jour. C’est ainsi que « la tête d’Ésaü repose sur la poitrine de Isaac ».

Ésaü possédait un corps et une tête. Le « corps » d’Ésaü est la masse de sa vie matérialiste. Mais une vie matérialiste n’est pas nécessairement une vie profane. Intrinsèquement, la réalité physique n’est pas moins une création divine que l’existence spirituelle la plus élevée. Quand elle est correctement contrôlée et dirigée, la matérialité peut être la plus grande expression de la vérité divine. La « tête » d’Ésaü est la conscience qui procure connaissance, sens et direction à la matière brute.

Le matérialiste saint est un « chasseur habile », expert dans l’art de la fuite, de l’embuscade et du piège. La réalité physique ne connaît aucun maître ni autorité et elle ne se reconnaît aucune autre fonction ou but que sa propre perpétuation et expansion. Ainsi, vivre une vie matérielle comme une entreprise divine est un acte de subterfuge. On mange, en apparence pour nourrir son corps ; on fait des affaires, apparemment pour augmenter sa fortune ; on construit une carrière et une place dans la communauté, apparemment pour gagner prestige et puissance, mais tout cela n’est que faux semblant et ruse pour se saisir de la matérialité et l’exploiter à une fin divine.

C’était là le chasseur et le joueur que Isaac aimait. Il aimait son fils matérialiste qui avait appris à persévérer et à profiter du monde matériel. Il aimait Ésaü qui battait les champs des entreprises matérialistes et ne manquait jamais de rapporter à la maison un morceau savoureux pour son spirituel de père.


· Jacob déguisé 

Mais la vie matérielle est remplie d’écueils à la mesure de ses potentialités et Ésaü, le maître suprême de la matérialité, en fut aussi la victime suprême. Sa « tête » cessa de diriger son « corps » et en devint l’esclave et l’outil. Au lieu d’exploiter sa personnalité matérialiste, ses facultés plus élevées en devinrent les esclaves. Le grand chasseur fut attrapé par sa proie et descendit dans une vie d’hédonisme et de violence.

Isaac, aspirant aux délices spirituels recelés dans le royaume matériel, espérait pouvoir toujours mettre à profit les talents de chasseur d’Ésaü pour les en extraire. Mais Rebecca comprit que son fils aîné faisait désormais trop profondément partie du monde matériel pour pouvoir l’exploiter. Elle comprit que seul celui qui relève d’un niveau spirituel plus élevé peut espérer révéler les potentiels sublimes de la matérialité tout en résistant à son influence corruptrice. C’est ainsi qu’elle vêtit Jacob des habits d’Ésaü et l’envoya recevoir la bénédiction d’Isaac pour recevoir « la rosée du ciel et le gras de la terre ».

C’est ainsi que débuta la lutte des deux frères « pour les deux mondes » de la matière et de l’esprit. Avec colère, Ésaü observa l’empiètement de son frère sur « son » royaume, lorsque ce dernier obtint les bénédictions, par ruse et dissimulation. Il vit l’érudit naïf devenir un entrepreneur, rendant au fourbe Lavan la monnaie de sa pièce et amassant une grande richesse matérielle.

Ésaü avait toujours sa « tête », seulement maintenant son moteur spirituel avait rendu sa corporalité encore plus virulente. Un corps « sans tête » – soit une vie physique dépourvue de tout idéal ou direction – est quelque chose de négatif. Mais quand une tête est corrompue par son corps, quand la sensibilité et la vitalité spirituelles d’un individu ont été détournées au service de ses penchants matériels, il s’agit alors d’un matérialisme fatal, qui s’infiltre dans les recoins les plus profonds de l’âme et empoisonne ce qu’il y a de meilleur dans l’homme et dans son monde.

Le jour où Jacob fut enseveli, la tête d’Ésaü fut détachée de son corps. Le corps, séparé de sa vitalité spirituelle alla nourrir le matérialisme sans âme qui constitue l’opposition habituelle à la voix de Jacob. La tête, libérée de la domination matérielle, fut réunie à sa source et son origine spirituelle sur la poitrine de Isaac.


Que D… fasse que nos efforts pour faire usage de ce monde matériel pour servir D…. nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Vayé’hi

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.