Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 22 novembre 2012

L'Admour Haémtsahi: 2ème Rabbi de Loubavitch

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

9 Kislev 5773

Le second Rabbi de Loubavitch l'Admour Haémtsahi est né le 9 kislev 1773 et a quitté ce monde le 9 kislev 1827. Eminent érudit dans toutes les parties de la Thora, il s'investit durant ses quatorze années de règne en tant que Rabbi à développer les enseignements de son père l'Admour Hazaken, fondateur de la 'Hassidout 'Habad.


Une partie de son temps est aussi consacrée à soutenir matériellement les personnes dans le besoin qui habitent Israël. Cette démarche lui valut d'être accusé par l'état russe dont il était citoyen. Il fut soupçonné de soutenir financièrement le sultan turc qui était basé en Israël à cette même époque. La Russie voyait alors en la Turquie un ennemi. Dès lors elle considéra l'Admour Haémtsahi comme un opposant au régime tsariste. Il lui fut demandé de se rendre à Vitebsk afin de répondre de ses «méfaits ».

Il sortit laver de toute accusation le 10 kislev 1826. Cette date est retenue dans le calendrier 'hassidique comme « la fête de la libération de l'Admour Haémtsahi ». Elle est un jour propice pour demander à D. tout ce que nous désirons.

Le 9 Kislev 1827, l'Admour Haémtsahi quitta ce monde prématurément suite à un long voyage aux chemins tortueux. Il était âgé de cinquante-quatre ans. Quelques mois avant son départ il désigna son gendre le Tséma'h Tsédek comme la personne à même de diriger les 'Hassidims par la suite.

Il fut enterré en Russie dans la ville de Niéjhin. 


Que D. fasse que la 'Hassidout qui a été enseigné par tous les Rébbéims à commencer par l'Admour Hazaken nous donnent le mérite, comme il a été promis au Baal Chem Tov, de recevoir dès aujourd'hui la révélation de notre juste Machia'h.

Issu de Kitsour Toldot H'abad - Chap. Admour Haémtsahi - Y.Y Kaminétsky

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 21 novembre 2012

Yaacov fonde une famille juive

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

8 Kislev 5773

Yaacov quitte Béér Chéva, un lieu de thora et de mitsvots, pour se rendre à 'Haran où le comportement des habitants suscite la colère divine à chaque instant.


Pourquoi un tel choix ?

Yaacov est le patriarche de référence dans la thora. C'est à lui que nous devons ressembler. En effet Avraham donna aussi le jour à Ichmaël. Itsh'ak engendra Essav. Ces rejetons firent de leur père des justes dont nous ne pouvons pas pleinement nous inspirer. Par contre Yaacov n'eut que des justes. C'est pourquoi chacune de ses décisions est une source d'enseignements pour notre peuple.

Aussi quel est dans notre cas, le message que nous livre l'attitude de Yaacov ?

Jusqu'à l'âge du mariage, Yaacov baigne dans un univers de Thora chez ses parents à Béér Chéva. Par contre, dès qu'il décide de fonder un foyer, il reçoit l'ordre de quitter la maison parentale pour se rendre à 'Haran. Dans cet endroit les péchés sont facilement réalisables alors qu'il est très difficile d'y accomplir une mitsva.

Pourquoi s'y rendre ? Ne serait-il pas préférable qu'il demeure dans cet endroit empli de sainteté où il vivait jusqu'à présent ?

Le mariage offre à l'homme une nouvelle vie et de nombreuses responsabilités. Pour autant comment peut-il être certain qu'il réussira à fonder un foyer juif dans le plein sens du terme ?

Le choix de Yaacov nous donne la réponse. C'est précisément en s'exposant et en surmontant les difficultés et les épreuves spécifiques à 'Haran, qu'il a la certitude qu'il construira une maison juive authentique. C'est pourquoi D. lui enjoint de se rendre dans cet endroit. Même s'il eut été plus facile pour lui de prolonger son existence dans la sainte ville de Béér Chéva, il ne lui aurait jamais été offert l'opportunité d'avoir des enfants pleinement attachés aux valeurs de la thora.

'Haran et ses dangers furent pour Yaacov le creuset où il put voir grandir douze chefs de tribus, douze justes. C'est pourquoi il dut se rendre là-bas.


Que D. fasse que l'exil et ses difficultés auxquelles nous avons été si longtemps confrontés et que nous avons surmonté, nous donnent le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol I - Sih'a I-Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 20 novembre 2012

Notre vie comparée à celle de Yaacov

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

7 Kislev 5773

Yaacov quitte la maison paternelle pour se rendre chez son oncle Lavan. Il sait que l’homme est rusé et qu’il sera difficile de vivre à ses côtés un judaïsme authentique. Pour le préparer à cette étape de sa vie, D… envoie à Yaacov des anges. Il les croise sur son chemin alors qu’il est en route pour H’aran.


Cette rencontre a lieu alors qu’il est encore en Israël. Ces créatures célestes sont venues pour le protéger. Elles lui apportent les forces spirituelles nécessaires afin qu’il puisse avoir le dessus sur Lavan.

La confrontation avec Lavan durera vingt-et-un ans. Durant toutes ces années il réussira à demeurer fidèle aux valeurs de la thora grâce aux forces qu’il a reçu avant de quitter Israël.

Une fois le travail achevé, Yaacov est de retour en Israël. De nouveau des anges venus d’Israël viennent à sa rencontre. A ce moment il est encore à l’extérieur d’Israël.

Pourquoi ces anges viennent-ils ? Quelle est leur mission cette fois-ci ?

A cette étape de sa vie, Yaacov n’a pas besoin d’être protégé comme de par le passé. Pour autant les anges viennent à sa rencontre cette fois-ci pour l’honorer.

En tout point nous devons tenter de ressembler à Yaacov notre patriarche. Avant que notre peuple parte en exil D… a donné à nos ancêtres les forces spirituelles nécessaires afin qu’ils puissent supporter et surmonter le joug des nations. En 5773 (2012/2013) le travail à faire en exil a été réalisé. Aussi il devient pour nous envisageable de nous préparer afin de rentrer dans notre pays la tête haute.

Aujourd’hui comme à l’époque de Yaacov, des anges viennent à notre rencontre. Non pas afin de nous protéger mais plutôt afin de nous honorer.

Aussi sachons être attentifs aux signes que la providence divine nous envoie. Afin d’être à même de voir dans les bontés que D… nous prodigue les honneurs avant-coureurs de la délivrance ultime par notre juste Machiah’.


Que D… fasse que les préparatifs à la délivrance ultime cèdent la place dès aujourd’hui à la réception de notre juste Machiah’. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Pninei Gueoula - Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Yaacov entre dans la vie active

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

6 Kislev 5773

Sur l'injonction de son père Yitsh'ak, Yaacov «quitte Béér Chéva pour se rendre à 'Haran» (28.10). Pour autant les mots qui sont employés par la thora pour formuler cet événement nous étonnent.


Pourquoi nous signifier dans notre sidra que Yaacov « quitte » un lieu pour un autre? Alors que depuis les derniers versets de la précédente paracha, nous savons qu'il se sépare de son père pour se diriger vers Padéna Aram. Il eut été plus juste que la thora expose les faits dans notre sidra selon les termes suivants : « Yaacov alla à H'aran » !

L'étude du commentaire de Rachi à la fin de la paracha Toldot laisse apparaître que Yaacov suivit le conseil de son père. Il se sépara de ses parents. Pour autant il n'alla pas immédiatement chez Lavan comme il en avait reçu l'ordre. Il se rendit tout d'abord dans la maison d'étude de Chém et Ever où il s'adonna à la Thora pendant quatorze ans.

Avoir connaissance de l'initiative de Yaacov nous éclaire sur bien des points. Même s'il est vrai que dès la fin de la paracha Toldot Yaacov abandonne physiquement le cocon familial, il demeura cependant imprégné de ce même esprit durant toutes les années où il étudia chez Chem et Ever. En cela il n'avait toujours pas réellement quitté la maison de son père, même lorsqu'il était loin d’elle !

Par contre lorsqu'il décide de se mettre en route afin d'épouser une des filles de Lavan, il « quitte » Béer Chéva et le monde de la Thora dans lequel il baignait jusqu'à présent. C'est pourquoi la thora annonce au début de notre sidra : « Yaacov quitte Béer Chéva pour se rendre à H'aran » (28.10).

La Thora est divisée en parachiots. Il est admirable de noter que les sidrots Toldot et Vayétsé regroupent les versets qui décrivent deux mondes différents. La paracha Toldot nous parle de Yaacov durant toutes les années où il est plongé dans l'étude de la thora. Dès que cette période se conclue, la sidra se clôture. C'est alors une nouvelle paracha qui débute, paracha Vayétsé. Avec un nouveau départ pour Yaacov en tant qu'homme marié. Avec ses obligations, son travail, ses combats pour demeurer fidèle à lui-même.

Cette réflexion nous montre à combien chaque sidra se conclue au bon verset !


Que D. fasse que notre génération soit celle qui connaisse la conclusion de l'exil en recevant dès aujourd'hui notre juste Machiah'.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol XV- Sih'a IV-Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 18 novembre 2012

Le message de Roch 'Hodech (IV)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

5 Kislev 5773

Lorsque D.ieu fit le choix de Son monde, Il y instaura des débuts de mois et d'années. Lorsqu'Il fit le choix de Jacob et de ses enfants, Il y instaura des nouveaux mois de délivrance

Midrache Chémot Rabbah 15:11 


Étant donné que la Délivrance résultera de nos actions en exil, il convient de s'y préparer en s'employant dès maintenant à la révélation de l'essence de son âme, telle qu'elle dépasse même le degré de Yé'hida :

En effet, au-delà de l'enseignement 'hassidique connu selon lequel la Délivrance se fera par le fait que chaque Juif révélera l'étincelle du Machia'h qui est en lui (son niveau de Yé'hida), il faut ajouter et préciser que l'objectif essentiel est de révéler l'essence de son âme, l'essence d'Israël qui dépasse même la Yé'hida, ce qui constitue le véritable sujet du Machia'h.

Tel est le sens du verset «J'ai trouvé mon serviteur David, Je l'ai oint de Mon huile sainte» : « J'ai trouvé » fait référence à l'existence même du Machia'h et « Je l'ai oint de Mon huile sainte » enseigne que cela doit pénétrer toutes les dimensions, à l'instar de l'huile qui s'infiltre dans tous les matériaux.

Cela signifie que lorsqu'un Juif se réveille, avant même d'exprimer sa yé'hida en se vouant entièrement au service de D.ieu, il ressent sa propre existence, c'est-à-dire l'essence de son âme. Et la prise de conscience de cela (son « réveil ») entraîne à sa suite tous les éléments du service de D.ieu qui jalonnent la journée, en les imprégnant de la révélation de l'essence de l'âme.

Tel est véritablement le sujet de la venue du Machia'h : la révélation effective de l'essence du peuple juif.

Telle est également le sens profond de l'injonction de la Michna, « Tous les jours de ta vie, pour amener les jours du Machia'h » : à chaque instant que l'homme est en vie et qu'il respire, il a le devoir de faire venir le Machia'h. Au-delà de toutes les actions qu'il entreprend en ce sens, l'essence même de son existence est de faire venir le Machia'h ! Et cela amènera « les jours du Machia'h », au pluriel, ce qui fait allusion aux deux périodes de l'ère messianique ainsi qu'aux innombrables élévations successives qui la caractériseront.

Ainsi, dès l'instant de son réveil, au moment de la révélation de l'essence de son âme, un Juif ressent dans sa première respiration consciente le sujet du Machia'h : il respire, si l'on peut dire, « l'air du Machia'h ». « L'air du Machia'h » représente l'existence même du Machia'h, la révélation de son existence en tant que Machia'h, qui est la première étape suite à laquelle commencera sa révélation aux yeux de tous à travers ses actions (« la lumière du Machia'h »). 

Ainsi donc, le fait de révéler la nature profonde et divine de notre vie (« ta vie ») est ce qui amène aux « jours du Machia'h » - à la Délivrance concrète du monde entier - car ceux-ci sont inclus dans la révélation de son existence.



Que D. fasse qu'en cette journée qui a débuté par un réveil associé à la révélation de l'essence de notre âme en chacun de nous, nous ayons le mérite de voir cette symbiose entre le divin et nous se prolonger pleinement en recevant concrètement notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 28 'Hechvan, Roch 'Hodech Kislev et Chabbat (2 Kislev) - Paracha Toldot 5752

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le message de Roch 'Hodech (III)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

4 Kislev 5773

Lorsque D.ieu fit le choix de Son monde, Il y instaura des débuts de mois et d'années. Lorsqu'Il fit le choix de Jacob et de ses enfants, Il y instaura des nouveaux mois de délivrance. 


 Midrache Chémot Rabbah 15:11 


Ces deux degrés de la relation avec D.ieu, celui de « l'adulte » comme celui de «l'enfant», se retrouvent dans la vie quotidienne de chaque Juif : 

Le début de la journée d'un Juif, immédiatement dès son réveil, est marqué par la récitation du Modé ani, l'expression de reconnaissance à D.ieu pour la restitution de son âme. Dans cette phrase, on mentionne l'action de reconnaissance (le verbe « Modé ») avant de mentionner sa propre existence (le pronom personnel « ani », « je »). Cette attitude d'effacement total de soi devant D.ieu est l'expression de l'essence de l'âme (au-delà du ressenti de celle-ci).

Or, cette révélation de l'essence de l'âme est liée avec le moment même du réveil. En effet, la récitation du Modé ani est en elle-même une démarche d'humilité, c'est-à-dire de sortie de soi. En revanche, l'instant même du réveil (lors duquel on est une «nouvelle créature», comme un enfant qui vient de naître) marque la révélation de l'essence de l'âme dans toute sa vérité. Il n'y a, en cet instant, rien d'autre que la révélation de son existence. Et comme l'essence de l'âme est une avec l'Essence Divine, il y a donc dans cet instant la révélation de l'Essence Divine telle qu'Elle se trouve en soi.

Et cette révélation de l'essence de son âme au réveil constitue la base sur laquelle le Juif va servir D.ieu tout au long de la journée : tout de suite en récitant le Modé ani, puis la prière disant « l'âme que Tu as mise en moi est pure, Tu l'as créée, Tu l'as formée, Tu me l'as insufflée » qui fait allusion aux quatre autres niveaux de l'âme, et ensuite son action au sein du monde matériel dans le cadre de sa profession, etc.

Nous pouvons maintenant comprendre pourquoi la Délivrance messianique est liée à la (re)naissance de la Lune plutôt qu'à la pleine lune (cf Roch 'Hodech (I) :

La plénitude atteinte par la Lune le quinzième jour du mois ne concerne que sa lumière, alors que l'existence même de la Lune est révélée le jour du Roch 'Hodech, lorsque, après avoir totalement disparu, elle surgit de nouveau. Par la suite, cette existence pénètre elle-même la lumière de la Lune.

C'est de cette même façon que se déroulera la Délivrance messianique : les Enfants d'Israël sont amenés à « se renouveler comme la Lune » lors de l'avènement messianique par la révélation de « l'essence de leur existence », l'essence de leur âme, qui imprégnera toutes les dimensions de la vie, jusqu'à révéler concrètement que l'âme et l'Essence Divine ne font qu'un


Nous vous proposerons la suite de ce développement dans la prochaine «lettre de thora» sous l'intitulé : Le message de Roch 'Hodech (IV)


Que D. fasse qu'en cette journée qui a débuté par un réveil associé à la révélation de l'essence de notre âme en chacun de nous, nous ayons le mérite de voir cette symbiose entre le divin et nous se prolonger pleinement en recevant concrètement notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 28 'Hechvan, Roch 'Hodech Kislev et Chabbat (2 Kislev) - Paracha Toldot 5752

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.