Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 18 février 2012

Aller plus loin

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

27 Chevat 5772

Le juste milieu est la mesure à adopter dans toutes les circonstances. C'est une règle que nous enseigne le Rambam. Pour autant, une personne qui a fauté ne peut conserver comme ligne de conduite le juste milieu. Elle doit adopter un comportement où les limites de l'intellect sont dépassées

Pour autant pourquoi est-il nécessaire d'adopter un changement aussi radical dans notre façon de vivre ? 

Les chemins qu'emprunte l'homme pour fauter ne sont pas basés sur la raison. Ils sont le fruit d'une tentation où l'intellect est absent. Les idées qui foisonnent alors sont même dénuées du juste milieu qui articulait sa vie jusqu'à présent. Pour prendre le contre-pied d'une telle dérive, il doit adopter un comportement où la décision rationnelle est outrepassée. 

Notre patriarche Yaacov reçut une bénédiction allant dans ce sens. « Et tu t'étendras à l'ouest comme à l'est, vers le nord comme vers le sud ». En quoi cette bénédiction dépassa-t-elle celles que reçurent ses aïeux Avraham et Itsh'ak? 

« Oufaratsta - et tu t'étendras » souligne la possibilité accordée à notre ancêtre Yaacov de pouvoir s'étendre au-delà des barrières déjà existantes. Même si ces limites sont celles de la sainteté, Yaacov reçut de D.ieu la promesse de pouvoir les franchir. En cela, il reçut l'aptitude de pouvoir s'élever davantage que ses pères. 

Cette bénédiction vaut pour chacun d'entre nous. Que nous ayons fauté ou que nous soyons toujours restés fidèles à l'Eternel, nous pouvons et devons outrepasser nos limites, seraient-ce celles de la sainteté ! 

C'est dans cette optique que nous devons concevoir notre vie juive au quotidien. « Aller plus loin » selon la formule énoncée, car D.ieu nous en a donné les moyens à travers les bénédictions qu'Il a donné à nos ancêtres. 


Que D.ieu fasse que les limites de l'exil déjà brisées s'estompent pleinement aujourd'hui même en recevant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol I-Paracha Terouma 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 16 février 2012

La pièce de feu, Est-ce la vôtre ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

25 Chevat 5772

L'Éternel parla à Moïse en ces termes : « ...chacun [des Enfants d’Israël] paiera au Seigneur le rachat de sa personne... Voici ce qu’ils donneront, tous ceux qui seront compris dans le dénombrement : un demi-shekel » – Exode 30, 11-13

D.ieu prit une monnaie de feu de sous Son trône de gloire et la montra à Moïse, lui disant: « Telle que celle-ci, ils donneront. » – Midrache

Au total, ce furent 611 commandements qui furent transmis aux Juifs par l’intermédiaire de Moïse. Parmi ceux-ci, de nombreuses mitsvot impliquaient divers objets ou créatures physiques, mais c’est seulement à cinq reprises que D.ieu dû donner à Moïse une présentation visuelle du sujet qu’il devait enseigner. Cela concerna des thèmes très difficile à transmettre verbalement. Par exemple: D.ieu fit voir à Moïse la nouvelle lune pour lui montrer ses dimensions précises au moment où le nouveau mois doit être consacré. Toutefois, le cas de ce demi-shekel est intriguant: qu’y avait-il donc de si difficile dans cette mitsva qui nécessitât que D.ieu en fit une démonstration visuelle à Moïse ?

Les sages français du Moyen-âge des Tossafot expliquent la confusion de Moïse. Le don du demi-shekel devait effectuer l’expiation du plus grave des péchés, le péché du Veau d’Or. Comment un simple demi-shekel peut-il expier un flagrant péché d’idolâtrie ? se demanda Moïse.

D’autre part, il est évident que tous les Juifs n’eurent pas la même part dans la fabrication du Veau. Certains furent plus enthousiastes que d’autres, et certains participèrent plus que d’autres. Comment alors le moyen d’en effectuer l’expiation pourrait-il être « à taille unique », un demi-shekel pour chacun ? De plus, ne serait-on pas en droit d’attendre un repentir plus rigoureux de la part des érudits et des chefs, qui furent certainement plus coupables que la masse qui ne pouvait pas totalement comprendre la portée de ses actions ?

D.ieu répondit en montrant à Moïse une pièce de feu. En bref, la réponse de D.ieu à Moïse fut: Ne te fie jamais aux apparences... Il peut y avoir une pièce faite d’or ou d’argent, et il peut y avoir une pièce faite de feu. Extérieurement, elles peuvent paraître semblables, toutes les deux valent un demi-shekel, mais l’une est un morceau de métal froid, alors que l’autre est brûlante de passion et d’amour. Il y a beaucoup plus dans une mitsva que l’acte, son corps ; il y a une âme de feu qui l’anime – et chaque feu a sa propre danse.

La mitsva de donner le demi-shekel nous enseigne une précieuse leçon. Les humains, qui avec leurs yeux de chair peuvent seulement percevoir l’acte physique d’une mitsva, ont tendance à juger les actions d’autrui sur une base quantitative. Mais D.ieu voit au-delà de la surface des choses, et Il juge sur la base du feu qui a été investi dans la mitsva.


Que D… fasse que l’intensité avec laquelle nous attendons quotidiennement de recevoir notre juste Machia’h, nous donnent le mérite de vivre cet évènement en cet instant présent. 


Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Ma’hatsit Hachékel

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 15 février 2012

La réalisation d'une prophétie

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

24 Chevat 5772

Au 19ème siècle et pendant une bonne partie du 20ème, la guerre était un sport international. Les invasions et l'impérialisme étaient franc-jeu. La victoire revenait au plus fort. En Europe, la paix était maintenue par un délicat équilibre des pouvoirs, et lorsque cet équilibre vacillait, le carnage éclatait. La Première Guerre mondiale fit 15 millions de morts, pour des questions de pouvoir et de territoire. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le bilan était de 78 millions de morts.

Pourtant, en 1990, lorsque Saddam Hussein envahit le Koweït pour résoudre les problèmes financiers de l'Irak, le monde s'en indigna. Ce genre de démarche était définitivement passé de mode. Quelque chose avait changé dans notre perception morale.


Les Nations Unies ont fourni un nouveau moyen de résoudre les conflits. Établies en 1945, elles ont pour but de constituer un espace de dialogue entre les nations et de minimiser la nécessité du recours à la guerre. Alors que depuis des temps immémoriaux, la guerre avait constitué la manière naturelle de régler les conflits, il était désormais évident que la guerre n'était qu'une option de dernier ressort.

Le Rabbi de Loubavitch évoqua la création des Nations Unies comme annonciatrice de l'ère messianique. Il fit remarquer que, sur le mur faisant face à leur quartier général, sont gravés les mots « Et ils transformeront leurs épées en socs de charrue... », un verset de la prophétie d'Isaïe décrivant l'ère messianique. Le monde a été raffiné, dit le Rabbi, au point où la paix et la bienfaisance envers les nécessiteux sont devenues des nécessités évidentes dans la mentalité de la plupart de gens.

En février 1992, une conférence eut lieu aux Nations Unies qui réunissait les représentants de nombreuses grandes puissances. À l'issue de cette conférence, les chefs d'État résolurent de diminuer leurs dépenses militaires et de réaffecter ces ressources à la production alimentaire. De nouveau, le Rabbi souligna cette manifestation très concrète de la prophétie d'Isaïe, la transformation d'« épées » en « socs de charrue ». Et la prophétie continue de se réaliser.

Des satellites conçus pour espionner l'ennemi depuis l'espace sont maintenant utilisés pour détecter les ressources souterraines et ainsi développer l'agriculture dans de nouveaux territoires. Des millions de dollars de budget pour la recherche en matière de défense sont désormais consacrés à adapter les technologies militaires à des usages civils et commerciaux. C'est tellement évident. Pourtant, cette idée qui apparaît aujourd'hui tellement sensée semblait jadis irrationnelle.

La Torah fait allusion à l'évolution de l'éthique dans le premier verset de la paracha de Michpatim, qui traite de nombreux commandements divins rationnels.

D.ieu dit à Moïse : « Et ceux-ci sont les préceptes que tu placeras devant eux. »

Le Midrache (cité par Rachi) délivre un enseignement basé sur les deux premiers mots de ce verset, « Et ceux-ci » :

« Partout où il est écrit : "et ceux-ci", le texte implique un ajout à ce qui précède. De même que ce qui précède [les Dix Commandements] fut proclamé au Sinaï, ceux-là aussi furent proclamés au Sinaï. »

La Torah inclut un « et » apparemment superflu pour souligner que ces préceptes rationnels furent également donnés au Sinaï. En d'autres termes, de peur que l'on s'imagine que ces lois sont un code d'éthique engendré par quelque conscience humaine, D.ieu précise qu'elles sont bien d'origine divine, tout autant que les lois « irrationnelles ».

La seule différence est que D.ieu nous a fait la grâce de pouvoir saisir la raison de ces mitsvot, alors que la compréhension d'autres mitsvot nous est refusée.

Mais à mesure que nous progressons dans le continuum temporel et que nous approchons de l'ère messianique, nos esprits sont de plus en plus en phase avec la sagesse divine. C'est pourquoi les nations conçoivent aujourd'hui « naturellement » qu'il est « évident » qu'il faut transformer « les épées » en « socs de charrue ».


Que D. fasse que la pleine réalisation de cette prophétie nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même. 

Issu du Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat parachat Michpatim 5752 (1992)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Un engagement sincère envers D

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

23 Chevat 5772

Après avoir été esclave chez son maître durant six ans, un enfant d'Israël qui refusera de le quitter pour redécouvrir la liberté, conservera son statut, seulement après que son maître lui ait percé l'oreille près du linteau de la porte.


Pourquoi une telle punition pour avoir révélé son amour à son maître, en refusant de le quitter ? De plus, pourquoi cet homme est-il devenu esclave?

La thora envisage deux possibilités :

1. Il n'a pas pu rembourser au propriétaire le larcin qu'il a commis. Il sera donc son serviteur.

2. il vivait dans une pauvreté extrême. Il s'est vendu comme esclave pour échapper à son malheur.

Dès lors, pourquoi lui percer l'oreille lorsqu'il refuse de quitter son maître, après qu'il l'ait servi durant six ans ?

Ne pas pouvoir rembourser un vol commis est une situation humiliante pour le voleur. Elle souligne son degré de pauvreté. Pire encore, devoir se vendre pour fuir la misère est des plus rabaissant pour la personne concernée. Pour autant, après avoir épongé sa dette à travers six années de servitude, cet homme aurait du aspirer à la liberté. Cette oreille qui a entendu sur le mont Sinaï « tu ne voleras pas » aurait du désirer redécouvrir une vie où la servitude associée au vol est exclue.

De même, celui qui s'est vendu pour échapper à la misère aurait du alors rechercher le joug de D. et non celui de l'homme. C'est en l'absence de telles motivations que celui qui a entendu « les enfants d'Israël sont Mes serviteurs » et désire malgré tout prolonger son état d'esclave, verra son oreille percée.

C'est pourquoi précisément dans ces deux cas, l'homme est ainsi puni. Une fois les difficultés matérielles estompées, il aurait du ne plus vouloir ignorer les commandements que son oreille a entendu. Dès lors il révèle à combien il n'était pas soucieux de sa dignité lorsqu'il avait volé six ans plus tôt ! 


Que D. fasse que notre constance quand à notre engagement dans la thora et les mitsvots nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques, en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XI - Paracha Michpatim 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 13 février 2012

Biographie de l’épouse du Rabbi : la Rabbanit ‘Haya Mouchka

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

22 Chevat 5772

Ce jour étant marqué par le départ en 5748 (1988) de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch, nous nous permettons de présenter une courte biographie de sa vie. 

La Rabbanit 'Haya Mouchka Schneerson est née à babinovitch, à côté de la ville russe "Loubavitch", un Shabbat, le 25 du mois de Adar en 1901. Elle était la seconde des trois filles du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts'hak et de sa femme la Rabbanite Ne'hama Dina Schneerson. 

Quand elle est née, son grand-père, le cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom Dov Ber était à l'étranger. Il télégraphia à son fils Rabbi Yossef Yts'hak lui demandant de nommer le nouveau-né : "'Haya Mouchka", sur le nom de la femme du Tséma'h Tsedek. 

Dès son plus jeune âge, la Rabbanite s'emplit de sainteté et de pureté, dans la maison de son grand-père, le Rabbi Rachab, et dans celle de son père. Durant la première guerre mondiale, en automne 1915, 'Haya Mouchka et sa famille voyagèrent à Loubavitch puis s'installèrent à Rostov. 

Son grand-père Rabbi Shalom Dov Ber y tomba malade et 'Haya Mouchka, âgée alors de 19 ans, s'occupa de lui affectueusement et passa ses nuits à ses côtés. Avant son départ de ce monde en 1920, Rabbi Shalom Dov Ber la bénit. 

Durant les dures années du communisme où son père Rabbi Yossef Yts'hak mena une lutte héroïque contre ce système, elle fut toujours à ses côtés. Son père l'impliqua énormément dans son travail. Jusqu'à Kastroma où il fut envoyé en exil, elle le suivit. Avant de quitter la Russie, elle se fiança avec Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson. Ils se marièrent un an plus tard, le 14 Kislev 1929 à Varsovie. De ce jour bénit le Rabbi dira vingt-cinq ans plus tard : "C'est à travers ce jour que je me suis lié à vous (les 'hassidim) et vous à moi". 

Après leur mariage, le jeune couple vécut à Berlin jusqu'en 1933, puis à Paris. En mai 1940, ils quittèrent Nice pour les Etats-Unis. Durant la seconde guerre, au cours d'un bombardement, en poussant rapidement un juif à terre, elle lui sauva la vie. Plus tard, en racontant cette histoire, elle déclara : "C'est vrai que je lui ai sauvé la vie mais, pousser un autre juif nécessite une Téchouva (retour à D.)". 


Que D. fasse que le mérite de la Rabbanite et de toutes les femmes vertueuses de notre génération comme de toutes les générations passées nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu de plusieurs ouvrages contant la vie des femmes des Rebbeims - Atéret Mal'hout en autre.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Vivre le don de la thora

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

20 Chevat 5772

Bien des choses nous intriguent dans notre sidra. Dès son début Moché nous enseigne les lois qu'il a reçu de D.ieu durant les quarante jours qu'il a passé sur le mont Sinaï. Par la suite, la paracha évoque les paroles que l'Eternel lui a adressé avant le début de ces même quarante jours! 

Même s'il n'existe pas d'ordre dans l'enchaînement des parachiots dans la thora, une raison justifie leur juxtaposition

Dans d'autres mots, comment comprendre qu'un événement ayant eu lieu antérieurement, soit évoqué ultérieurement dans la thora ? En effet il nous est conté comment Moché monta sur le mont Sinaï où il demeura quarante jours après que nous ayons déjà étudié les lois qu'il y reçut! 

Le don de la thora exprime l'effort et l'engagement de deux « parties »: 

1. D.ieu nous donne Ses commandements. 

2. Il nous demande en contrepartie que nous lui soyons soumis à jamais, comme un serviteur est annulé devant son maître. 

Connaître l'esprit qui anima le don de la thora nous permet de mieux comprendre l'ordre dans lequel la thora nous conte les événements qui accompagnèrent ce moment: 

1. D.ieu nous enjoint de nous préparer à recevoir la thora. Trois jours sont nécessaires pour cela. Nous promettons de la garder scrupuleusement. Toutes ces étapes sont nécessaires pour que D.ieu nous donne la thora. Elles débutent paracha Yitro et s'étendent jusqu'à la sidra de Michpatim. Elles expriment la part de D.ieu dans cette alliance scellée entre Lui et nous. 

2. Par la suite, la thora reprend l'événementiel du don de la thora tel que nous devons le vivre. A travers ce récit il nous est conté notre part d'investissement dans cette union. Nous qui devons nous imprégner de l'idée de soumission à l'Eternel à chacune des étapes qui nous menèrent à cette alliance. 

C'est pour cette raison que des événements ayant eu lieu plus tôt (par exemple la montée de Moché sur le mont Sinaï) nous sont contés plus tard (après le don de la thora). Ils sont l'expression de notre engagement et non celui de l'Eternel. 


Que D.ieu fasse que la succession des événements au fil des siècles qui ont donné à notre peuple l'attachement à D.ieu qui est le sien aujourd'hui nous permettent de vivre les temps messianiques en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol XXVI-Si'ha II - Paracha Michpatim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 12 février 2012

Prêter de l'argent

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

19 Chevat 5772

La thora nous enjoint de prêter de l'argent à notre prochain s'il en éprouve le besoin. Les commandements de D.ieu s'adressent à chaque enfant d'Israël. Pour autant, l'Eternel met lui-même en application les lois qu'Il nous enjoint. 

Cela signifie que D.ieu se doit aussi de prêter. Mais que donne-t-Il en gage? Et à qui? 

En fait chaque jour Il nous donne nombres d'aptitudes que nous devons exploiter à bon escients. De même qu'un emprunteur doit restituer le dû à son prêteur, ainsi D.ieu attend de nous que nous accomplissions les mitsvots avec le meilleur de nous-mêmes, afin de Lui restituer à travers nos actions, les capacités qu'Il nous a prêté. 

Quand à nous êtres humains, l'aide que nous fournissons à notre prochain est matérielle. Cependant, même si c'est autrui que nous aidons, c'est D.ieu qui nous récompense. 

Venant de Sa part, chacun de Ses bienfaits est infini. Et c'est de cette façon qu'Il répond à celui qui réalise ses commandements. C'est pourquoi même s'il agit toujours mesure pour mesure, Il est une certitude qu'Il déversera une richesse matérielle sans limite à celui qui aura su prêter de l'argent à son prochain. 


Que D. considère à sa juste mesure tous les efforts que notre peuple a réalisé durant toutes ces années afin de se préparer à recevoir le Machia'h, afin que l'Eternel réponde favorablement à nos attentes et nous fasse vivre dès à présent les temps messianiques en recevant concrètement notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol I - Paracha Michpatim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L