Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 6 juin 2011

Le don de la Torah

4 Sivan 5771 / Paracha : Béhaalote’ha
48ème jour de l'Omer

Fête : Chavouot : 6 - 7 Sivan : mercredi 8 juin et jeudi 9 juin 2011

6 Sivan- mercredi 8 juin au matin : Comme lors du don de la thora sur le mont Sinaï, Hommes, femmes, enfants et nourrissons se doivent de venir écouter les dix commandements à la synagogue.


Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère, pour la guérison de : Haya Bat Tova .

 Lorsque Moché vint recevoir la thora dans le ciel, les anges demandèrent à D-ieu (Traité chabbat (86b) : « Que fait un être humain parmi nous ? ». Il est venu recevoir la thora répondit l'Eternel. Les anges déclarèrent alors : c'est à nous que Tu devrais la donner, au lieu de la livrer aux êtres humains. D-ieu demanda à Moché de leur répondre. C'est ce qu'il fit. Il leur demanda: la thora affirme que D-ieu nous a fait sortir d'Egypte. Etiez-vous esclaves dans ce pays pour en avoir été libéré, et mériter de recevoir la thora ? Faites-vous du commerce pour devoir respecter les lois inscrites dans la thora, avez-vous des parents pour les honorer ? » Les anges s'inclinèrent devant sa démonstration, et concédèrent que la thora revenait aux enfants d'Israël.
Pour autant, quelle était la vraie question des anges ? Ne savaient-ils pas qu'ils ne font pas de commerce, n'ont pas de mauvais penchant. ? Quelle fut la réponse de Moché à leur demande implicite ?
Les anges reconnaissaient qu'ils n'étaient pas confrontés aux problèmes de ce monde. Le commerce, l'argent, la nécessité de croire en D-ieu sont des difficultés qui leur échappent. Leurs exigences se fondaient sur une autre idée. La thora est dans le ciel. Nous résidons dans les cieux. Or dans le cas où un propriétaire vend un terrain, la thora reconnaît le droit au voisin d'acquérir en priorité ce bien.
En vertu de cette loi, c'est à nous que la thora doit être donnée, et non aux enfants d'Israël qui vivent sur terre argumentèrent-ils. Moché leur répondit : à supposer que deux acquéreurs potentiels se présentent pour acheter le terrain mis en vente par son propriétaire, le premier a pour projet d'y faire pousser des légumes., le second d'y construire une maison. La loi juive établit que la vente devra être faite avec le second, lui qui se propose de multiplier les habitations en Israël.
Nous les enfants d'Israël qui vivons sur terre, avons la possibilité de faire de cette planète une demeure pour D-ieu, affirma Moché. En y  pratiquant la thora et les mitsvots, nous y révélons l'essence de D-ieu. Cette possibilité ne vous est pas offerte à vous, qui vivez dans les cieux. C'est pourquoi la thora nous revient.
C'est cette idée que Moché souligna à travers les mots : « faites-vous du commerce, avez-vous un mauvais penchant ? ». Une somme d'exemples qui soulignent précisément l'aptitude du peuple juif à révéler D-ieu sur terre, en y chassant le mal. Car c'est en contournant les pièges qui nous sont tendus par le mauvais penchant que nous révélons l'essence de D-ieu ici-bas.
Les anges s'inclinèrent devant le raisonnement de Moché. La thora nous fut alors donné le 6 sivan sur le mont Sinaï.  

Que D-ieu fasse que notre entêtement à pratiquer la thora et les mitsvots dans toutes les circonstances depuis la nuit des temps, nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation de notre juste Machia'h dès à présent. 

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chaarei Hamohadims - H'ag Hachavouot.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.