Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 29 octobre 2011

Pouvoir sanctifier la matière comme nos patriarches

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Mar ‘Hechvan 5772

Le traité Kidouchin (82a) nous enseigne qu'Avraham a accompli toute la Torah avant même qu'elle ne soit donnée. Malgré tout Il attendit que l'Eternel lui ordonne de se circoncire pour le faire.


Pourquoi Avraham a eu une attitude différente à l'égard de la circoncision?

En réalisant un commandement divin, nous avons reçu au Sinaï la possibilité de sanctifier le matériel. En effet l'Eternel nous a alors ordonné de faire les mitsvots. Cette injonction nous permet de raffiner la matière lorsque nous réalisons ses préceptes. Il en ressort que l'impact d'un commandement divin sur la matière est éternel.

Pour autant nous ne pouvons pas considérer que la mitsva elle-même perdure après sa réalisation. Prenons pour exemple une tête sur laquelle a été posée des téfilines. Elle demeurera pour toujours plus « raffinée » même après avoir retiré ces objets sacrés. Pour autant personne ne pourra affirmer que ce « nouveau statut » est assimilable à la présence effective des téfilines !

Ce constat nous permet de mieux comprendre la spécificité de la milah (circoncision). Ce commandement se distingue des autres préceptes par sa capacité à sanctifier la chair de façon constante. Comme à l'instant où l'acte est réalisé.

Il découle de cette réflexion qu'un homme circoncis réalise à chaque instant la mitsva de milah. Contrairement à celle des téfilines par exemple qui ne court que durant la période où nous les mettons.

C'est pourquoi Avraham attendit l'ordre de D. avant de réaliser cette mitsva. Il désirait recevoir à travers cette injonction la capacité de sanctifier sa chair de façon éternelle.

L'Eternel a donné la possibilité à nos ancêtres de réaliser une mitsva qui présente les mêmes formalités que toutes les mitsvots que nous connaissons. Il s'agit de la milah. Aujourd'hui encore lorsque nous accomplissons ce commandement dans tous ses détails nous imitons la voie de nos patriarches. Pour autant nous ne devons pas nous limiter à cette unique injonction. Ce précepte doit nous donner la force d'accomplir les six cent douze autres commandements avec la même ferveur que celle de nos ancêtres lorsqu'ils se circoncirent.

Etre relié à nos patriarches à travers l'injonction de la milah nous donne un second mérite. Celui de pouvoir sanctifier comme eux la matière. Mais depuis le don de la Thora cette élévation de la matière s'entend chaque fois que nous réalisons un des six cent treize commandements divins.

Que D. fasse que par le mérite de toutes les générations qui ont oeuvré en exil pour raffiner la matière, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Lé'h Le'ha.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Seul contre tous, La majorité a-t-elle forcément raison ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

30 Tichri 5772

La paracha de cette semaine porte le nom de Noa'h, le juste Noé dont la droiture sauva l'humanité. Lui et sa famille seuls échappèrent au désastre quand le reste de l’espèce humaine, à cause de sa méchanceté, périt dans le Déluge.

Il y a cinq parachas seulement dans toute la Torah qui portent le nom d’une personne : Noa'h, Yithro, Kora'h, Balak et Pin'has. Comme vous le voyez, cette liste comprend aussi bien des hommes pieux que des méchants. On pourrait être surpris que de grands hommes tels qu'Abraham, Isaac, Jacob, Joseph, Lévi, Amram, Moïse, Aharon et d'autres n'aient pas de paracha portant leur nom.

La raison pour laquelle seules les cinq personnes citées méritèrent cette distinction est que chacune d'elles fut, d’une manière ou d’une autre, unique dans sa génération. Pour Noé il est ainsi écrit : « Noé fut un homme juste ; parfait dans sa génération, il marchait avec D.ieu. »

Certes, Abraham fut un homme remarquable dans sa génération, mais non « unique », car en même temps que lui vivaient Noé (il mourut quand Abraham était âgé de 58 ans), Chem, le fils de Noé, et Ebèr, l’arrière-petit-fils de Chem qui furent tous des justes.

Le nom même de la paracha Noa’h, au nom de Noé qui fut l’unique juste dans une génération d’hommes méchants, nous délivre ainsi une puissante leçon : la droiture n'est pas sujette à la règle de la majorité. Quand il s'agit de distinguer le vrai du faux, nous ne devons pas dire « la majorité le fait, donc cela doit être vrai ». La Torah dit en effet : « Ne suivez pas la majorité dans la méchanceté ». Noé était un homme très courageux, car il recherchait la vérité, dût-il affronter le monde entier. Nous, Juifs, avons aussi le même courage, car bien que nous ne soyons qu'une minorité parmi les nations, nous nous accrochons à notre foi et à notre Torah, même dans la pire adversité.

Que D.. fasse que notre investissement dans l’étude de la Torah et dans la pratique des mitsvots nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Paracha Noa'h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La tour de Bavel : une erreur

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29 Tichri 5772

Après le déluge, les rescapés de ce désastre se réunirent autour d'un projet unique, construire une ville dotée d'une tour. Cette tour leur semblait essentielle. EIle se devait d'exister pour deux raisons :

1. EIle permettrait de faire savoir aux voyageurs les plus lointains qu'ici se trouve une ville.

2. Elle offrirait aussi la possibilité de guetter de son sommet les ennemis qui tenteraient d'attaquer la ville.

Ce projet déplut fortement à D.. . A tel point qu'Il considéra nécessaire d'intervenir, afin que ce plan ne voit pas le jour. Pour autant qu'y avait-il donc de si grave à vouloir construire une ville dotée d'une tour, dans le cadre du projet énoncé ?

Les hommes réunis autour de cette idée désiraient que l'Histoire retienne leurs noms. Ils étaient prêts à utiliser tous les moyens pour atteindre ce but, qu'ils soient licites ou non. Désirer laisser sur cette terre une empreinte de son passage est une bonne chose en soi. Oeuvrer pour faire connaître un projet est là encore quelque chose de constructif. Le seul point qui restait à éclairer était de savoir : Quel sera le contenu de cette idée, quel sera le message diffusé ? Cependant c'est précisément sur ce dernier point que le projet de la tour de Bavel présentait de grosses lacunes.

Avoir pour seul but de se faire connaître n'abonde pas dans le sens des projets auxquels la Torah adhère. La mise en avant excessive de son ego ne peut mener les auteurs d'un tel dessein qu'à une punition telle que le déluge. Eux qui avaient survécu à une telle catastrophe auraient du le comprendre. Il n'y avait donc rien de bon dans de telles vues.

C'est pourquoi D. intervint pour faire échouer le projet de la tour de Bavel. Ce plan allait à l'encontre de la volonté de D. . Il aurait pu amener le courroux de l'Eternel sur cette population.

Chaque événement conté dans la Torah est une source d'enseignement. L'histoire de la tour de Bavel vient donc nous délivrer elle aussi un message constructif. Quel est-il ?

D. attend de nous que nous construisions « une ville et sa tour ». Cet édifice doit être une synagogue, une maison d'étude qui sera un centre d'accueil pour les gens les plus éloignés du judaïsme. Ces lieux de Thora seront la fierté de la ville. Eux qui permettront de chasser l'ennemi -le mauvais penchant- de notre vie. Eux qui constitueront un témoignage éternel de notre passage ici-bas. C'est ainsi que nous pouvons entrer dans la véritable histoire, celle de la Torah.


Que D... Fasse que les efforts que nous réalisons pour construire une synagogue, un lieu d'étude près de chez nous, fassent que la miséricorde divine se dépose sur tout Israël, et que nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol III-Paracha Noa'h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 26 octobre 2011

Harmonie entre le Soleil, la Lune et nous-mêmes

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28 Tichri 5772

Le Déluge de Noé commença le 17 'Hechvan de l'an 1656 depuis la Création et finit le 27 'Hechvan de l'année suivante. Les commentateurs bibliques expliquent qu'il dura exactement un an et que la différence de onze jours dans les dates représente les onze jours qui séparent l'année lunaire de l'année solaire.

Ceci reflète le fait que les différentes composantes du calendrier sont basées sur différents cycles naturels qui ne se prêtent pas facilement à la synchronisation. Le mois provient du cycle lunaire de 29,5 jours autour de la terre ; l'année, du cycle solaire de 365 jours. Le problème tient au fait que les 12 mois lunaires font 354 jours, soit onze jours de moins que l'année solaire.

Face à cet écart, la plupart des calendriers ignorent tout simplement l'un ou l'autre de ces « gardiens du temps » célestes. Par exemple, le calendrier grégorien (qui a acquis un statut quasi universel) est basé uniquement sur le Soleil. Ses 365 jours sont divisés en 12 segments de 30 ou 31 jours, mais ces « mois » ont perdu toute trace de leur lien originel avec la Lune. Il y a aussi des calendriers (comme le calendrier musulman) qui sont basés exclusivement sur la Lune, et dont les mois sont ainsi parfaitement coordonnés avec les phases de la Lune. Douze de ces mois sont considérés comme une année, mais ces « années » n'ont pas de lien avec le cycle solaire (ainsi, une date donnée d'un tel calendrier tombera certaines années en plein été, et d'autres années, au milieu de l'hiver).

Le calendrier juif a ceci d'unique qu'il entreprend de concilier les cycles temporels de la Lune et du Soleil. En employant un cycle complexe de 19 ans dans lequel les mois alternent entre 29 et 30 jours et les années entre 12 et 13 mois, il fixe ses mois selon la Lune et ses années selon le Soleil, combinant le temps lunaire et le temps solaire en un système unifié qui préserve l'intégrité de chacun.

Car le Soleil et la Lune représentent les deux facettes d'une dichotomie qui divise pratiquement chaque aspect de notre existence. Une dichotomie dont nous devons respecter et préserver les différences, même lorsque nous les incorporons dans une approche cohésive de la vie.

Le spirituel et le matériel sont souvent comparés à la lumière (Soleil) et l'obscurité (Lune). Notre calendrier exige de nous d'incorporer les deux systèmes dans notre traversée du temps: que nous cultivions un « moi » solaire - des pensées et des sentiments, des actes et des initiatives, des moments et des occasions de pure spiritualité; et en même temps, que nous développions une « personnalité » lunaire - une vie matérielle à même de refléter et projeter notre autre moi, notre moi spirituel.


Que D. fasse que nos efforts en cette année 5772 pour harmoniser pleinement notre moi solaire et lunaire nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Paracha Noa'h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 25 octobre 2011

Noa'h, Le Bâtisseur

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27 Tichri 5772

Aujourd'hui, il nous faut sauver notre planète. Ce n'est pas la première fois qu'elle est en péril, c'est arrivé déjà il y a longtemps et, à l'époque, seul un homme avait pu la sauver. Ce n'était pas qu'il fut le seul juste au monde, il y avait Mathusalem et ses disciples, mais Noa'h (Noé) était bien plus qu'un homme spirituel. Il était, comme le dit la Torah, Ich HaAdama - « un homme de la Terre ». D'après notre tradition, c'est Noa'h qui inventa la charrue.

D.ieu regarda en bas vers le monde qu'Il avait créé et vit ce que les hommes lui avaient fait, comment son âme lui avait été arrachée. Il vit aussi tous ces gens qui priaient et méditaient pour s'échapper des limites du corps et du monde terrestre et Il leur dit « Vous, les hommes, ne faites pas partie de la solution. Vous faites partie du problème. Il n'y a que Noa'h, qui sait allier le corps et l'esprit, le Ciel et la Terre, qui puisse sauver Mon monde. »

Au cours du siècle qui vient de s'écouler, alors qu'étaient perpétrés les crimes les plus horribles dont les hommes se soient rendus responsables, nous avons vu comment les hommes « spirituels » sont restés silencieux.

Pendant la plus grande partie de l'Histoire juive, les circonstances n'ont pas permis à notre peuple de répandre les sept lois de Noa'h autrement que de façon indirecte et limitée. Lorsque le Rabbi de Loubavitch commença à parler de la nécessité de les diffuser pour se préparer à une ère nouvelle, il fit revivre une tradition qui s'était pratiquement perdue.

Quiconque vit dans le respect de ces lois, en reconnaissant que c'est ce que D.ieu exige de nous, est considéré dans notre tradition comme une personne juste et vertueuse. Cette personne fait partie des bâtisseurs du monde tel que D.ieu l'a prévu. Au titre de quoi, une part de celui-ci lui revient.

La foi de Noa'h est un héritage sacré pour tous ses descendants. Une foi que chaque être humain vivant sur cette Terre peut exprimer quotidiennement par une déclaration. Et, si une part suffisante d'entre nous récite les mêmes mots chaque jour, nous verrons se dessiner un monde différent.


Que D. fasse que de même que le service de No'ah fut agréable à D. car il cherchait à bâtir notre planète, qu'ainsi notre génération trouve dès aujourd'hui grâce aux yeux du créateur, elle qui aspire à un monde meilleur, celui que nous désirons vivre en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Paracha Noa'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 24 octobre 2011

La vie de Noa'h

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

26 Tichri 5772

Noa'h se distingua du reste de sa génération par son comportement exemplaire. Il demeura attaché aux commandements de D. sans faillir. Pour autant aurait-il connu de tels honneurs de la part de la Thora, s'il avait vécu à l'époque d'Avraham notre père?

Selon Rachi les avis sont partagés. Pour certains Noa'h n'aurait pas été considéré comme un juste dans la génération d'Avraham. Notre patriarche l'aurait éclipsé par le niveau de sainteté auquel il se tenait. Pour d'autres, le fait de côtoyer Avraham lui aurait donné la possibilité de révéler en lui un niveau de sainteté, qu'il ne put atteindre en fréquentant la génération du déluge.

Cependant une question se pose à nous. Comment pouvons nous faire honte à Noa'h en évoquant l'opinion qui ne voyait pas vu en lui un grand homme à une autre époque ? Même pour nous parler d'animaux impurs, la Thora emploie certaines « tournures » afin de ne pas leur manquer de respect (Baba Batra 123a). Cela aurait du être aussi le cas pour Noa'h ?

En fait les deux opinions évoquées par Rachi ne sont pas contradictoires. Si Noah' avait vécu à l'époque d'Avraham, il ne se serait pas distingué. Pour autant son faible niveau spirituel n'est du qu'à la bassesse de sa génération. 

Dès lors la question qui se pose à nous est la suivante. Faut-il condamner la « petitesse » de Noa'h (face à Avraham), ou louer ses efforts devant une génération aussi dépravée que la sienne ? 

C'est face à cette interrogation que Rachi rapporte deux opinions. Une première qui dévalorise Noa'h. Une seconde qui souligne les difficultés spirituelles toutes particulières auxquelles il fut confronté. A présent nous comprenons mieux comment la Thora peut envisager de « manquer de respect » à Noa'h. La réflexion qu'elle entame sur la vie de cet homme est délicate. 

Pour autant elle se doit d'être exposée en des termes clairs et sans équivoques : Un homme peut-il se contenter de « vivoter » spirituellement lorsqu'il côtoie des mécréants, à l'image de Noah' face à sa génération ? Ou bien doit-il se projeter constamment vers une autre société où ses motivations auraient été d'un autre niveau ? 

Rachi ne tranche pas dans son commentaire quelle attitude adopter. Il vient juste répondre à la question : Comment peut-on manquer de respect à Noa'h ? C'est que sa vie peut être analysée de deux façons fondamentalement opposées. C'est cette lecture incontournable de l'événement que Rachi nous présente. Noa'h n'est donc pas éhonté. La Thora cherche juste à nous présenter sa vie (selon Rachi). 


Que D. fasse que nous trouvions toujours la force de vivre pleinement notre judaïsme au quotidien et que cette attitude nous donne le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol XXV- Sih'a I - Paracha Noa'h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 23 octobre 2011

Un Nouveau Monde

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25 Tichri 5772

D. déverse le déluge sur le monde durant quarante jours. Tous les êtres vivants périssent tandis que seul Noa'h et ceux qui l'accompagnent dans l'arche survivent. Un an plus tard l'Eternel autorise Noa'h à quitter son embarcation. Comme à la création du monde, l'Eternel lui ordonne d'avoir une descendance.

Pourquoi l'Eternel enjoint-il Noa'h de procréer alors qu'Adam avait déjà reçu ce commandement ?

Lors de sa création le monde devait son existence à la grâce divine. A ce stade l'Eternel n'avait pas pu prendre en considération les efforts de l'homme afin de le récompenser. La raison à cela était simple, il n'y a pas encore d'être humain sur terre.

Pour autant la bonté divine a ses limites. De ce fait lorsque l'homme adopte un mauvais comportement, cette miséricorde se transforme en sévérité. L'Eternel décida donc de détruire ces créatures afin de refondre le monde sur des bases nouvelles. C'est le déluge.

Dans le nouveau plan divin, D. voit en Noa'h « le juste » capable de donner naissance à une descendance qui apaisera la colère divine. A partir de Noa'h, la vie sur terre sera fondée sur les efforts de l'homme et sur sa capacité à raffiner la matière. Tout dépendra donc de lui. S'il se comporte bien l'Eternel prolongera sa vie sur terre. Cependant même s'il se détourne de la voie établie par D., l'homme aura la possibilité de revenir vers Lui. Ce « retour » aux vraies valeurs confortera l'Eternel dans son nouveau choix, prolonger la vie sur terre.

C'est pour cette raison qu'après le déluge, l'Eternel ordonna à Noa'h de procréer. Cette nouvelle injonction prolongeait les fondements d'un monde doté de nouvelles règles.

Durant l'année que passèrent Noa'h et les animaux dans l'arche, ils se préparèrent à ce changement. Ils vécurent les uns près des autres, le loup côtoyant l'agneau, sans qu'aucun dommage ne se produise. Ce dévoilement divin similaire à celui qui se produira durant les temps messianiques les préparait à un monde nouveau. A une société où la matière raffinée par l'homme, permettrait à celle-ci de perdurer sans ne jamais être remise en question.

Avant le déluge ce « dialogue » entre l'Eternel et l'homme n'existait pas. En effet D. avait crée le monde sans se référer au comportement humain. De ce fait s'il devait décider de supprimer la vie sur terre, il le faisait aussi sans consulter l'homme. Cela ne fut plus le cas à partir du déluge dont Noa'h et toute l'arche furent préservés.


Que D. fasse que les nombreuses situations dans lesquelles l'Eternel a placé notre peuple depuis le début de l'exil nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Torah Menah'em Paracha Noah' 5751.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.