Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 15 septembre 2011

La Renaissance De L’Anniversaire (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

16 Eloul, 5771

Le 18 Eloul marque l’anniversaire de deux grands luminaires de l’histoire du ‘Hassidisme. Tous deux, le fondateur du mouvement ‘hassidique, Rabbi Israël Baal Chem Tov (1698-1760) et le fondateur de la branche ‘hassidique ‘Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi (1745-1812), naquirent en ce jour.


Pour autant, pourquoi la naissance devrait-elle considérée comme un événement que l’on doit commémorer ou célébrer ?

La vie humaine, si elle doit être distinguée de la vie animale, comprend une dimension spirituelle, un ensemble de valeurs morales et d’aspirations transcendantes. C’est pourquoi le Talmud enseigne : « Les méchants, même durant leur vie, sont considérés comme morts». Une âme n’est pleinement en vie que si elle est reliée à sa source, attachée à son dessein et fidèle à sa mission dans la vie.

Mais la vie, comme on l’a dit, peut être soit un état intrinsèque soit l'effet d'une influence. Il en va de même pour la vie spirituelle : un individu peut mener une existence morale et sainte et cependant rester un fœtus spirituel, un être dont la vie spirituelle ne fait pas partie intégrante de lui-même, mais lui est imposée par une source extérieure.

Une vie spirituelle, dans son sens ultime, est la vie de celui dont la spiritualité émerge de son identité même et de sa propre définition, d’une appréciation que dans son lien avec D.ieu résident l’essence et le but de son existence. Une personne peut toutefois mener une existence juste et une vie spirituelle, mais seulement par habitude, par pression, par peur de la punition divine ou par expectation de la récompense, par sens du devoir, pour sa « contribution » en bon citoyen du monde de D.ieu. Le facteur commun de tous ces scénarios est que la personne et son entité spirituelle sont deux entités distinctes : l’être de la personne n’est pas défini par ses aspirations spirituelles mais par ses besoins et ses désirs matériels, en dehors desquels il « possède » également une vie spirituelle, imposée sur l’être physique par les réalités et les forces qui sont hors de sa portée.

Un tel individu n’a pas d’anniversaire car il ne possède la vie qu’au niveau fœtal. Il est vivant spirituellement, il sert le but pour lequel il a été créé, mais sa vie spirituelle lui est « fournie » par une source extérieure. Il n’a pas assez grandi pour atteindre l’état de vie intrinsèque accomplie en dehors du giron maternel.

C’est pourquoi nos Sages comparent l’état du Galout (exil) présent à celui de la grossesse et la venue de Machia’h au moment qui verra notre « naissance », notre émergence dans une vie réellement digne de ce nom.

Car le Galout est plus que l’exil d’un peuple de sa terre. C’est un état de déplacement spirituel, une obstruction de la vérité, un déplacement des priorités, une aliénation de son essence et de sa source. Dans le Galout, nous ne pouvons pas voir D.ieu et sommes donc étrangers à notre véritable être.

Dans le Galout, nous ne pouvons expérimenter la véritable vie, la véritable identification à notre moi le plus profond et notre but essentiel. Nous ne pouvons, au meilleur des cas, qu’atteindre un lien fœtal à la source de vitalité, en nous soumettant à une vie plus grande que nous-mêmes, une vie où nous aspirons à actualiser notre comportement quotidien mais ne pouvons espérer intérioriser et intégrer notre propre existence.

C’est la raison pour laquelle la célébration des anniversaires ne fut pas une priorité de la vie juive pendant bien des générations. Au cours des siècles de notre exil, la signification spirituelle de l’anniversaire, le passage d’une vie imposée extérieurement d’une âme pas encore née à l’état post natal d’une vie pleinement endossée, pleinement assumée n’était l’apanage que d’un nombre sélectionné de géants spirituels.

Et puis le 18 Eloul l’anniversaire renaquit

Les enseignements du ‘Hassidisme révélés dans les dernières heures de l’exil comme un avant goût de l’ère de Machia’h pénétrèrent le voile du Galout et nous réunirent à notre propre essence. Ils vinrent transformer notre vie spirituelle la faisant passer d’une « religion » (c’est-à-dire une soumission et une réaction à quelque chose de plus grand et d’au-delà du moi) à quelque chose qui est appréhendé, expérimenté et intériorisé comme l’essence même de ce que nous sommes.

Notre véritable et ultime naissance attend la venue de Machia’h quand « la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux couvrent la mer » et quand « l’étincelle de Divinité » qui est au cœur de l’âme humaine s’affirmera comme le siège de notre identité et l’essence de notre vie. Mais les premiers mouvements de la naissance ont déjà commencé, enclenchés par deux grands Maîtres, nés le 18 Eloul, dont les enseignements nous donnent un aperçu de la vie en dehors du giron maternel.
Que D… fasse que nous ayons le mérite aujourd’hui même que vivre notre pleine et ultime naissance en recevant dès à présent notre juste Machia’h

Issu de discours du Rabbi des 18 Eloul 5741 (1981) et 5742 (1982)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tousnos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu
Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes. 
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 14 septembre 2011

La Renaissance De L’Anniversaire (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

15 Eloul, 5771

Le 18 Eloul marque l’anniversaire de deux grands luminaires de l’histoire du ‘Hassidisme. Tous deux, le fondateur du mouvement ‘hassidique, Rabbi Israël Baal Chem Tov (1698-1760) et le fondateur de la branche ‘hassidique ‘Habad, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi (1745-1812), naquirent en ce jour.

Il est intéressant de noter que ce n’est que dans les générations récentes, et par le biais de l’influence du ‘Hassidisme ‘Habad qu’on a commencé à marquer le jour de l’anniversaire comme une occasion spirituelle significative dans la vie juive. Bien que la Torah accorde une signification particulière à la date de naissance, les Juifs ne lui ont pas, dans les derniers siècles, accordé une grande importance.

Les dates de décès des grands Sages et Leaders du Peuple Juif sont soulignées dans le calendrier juif mais leurs dates anniversaires restent le plus souvent inconnues. Les Rabbis de ‘Habad, cependant, ont redonné son importance à l’anniversaire, en commençant par établir la date du 18 Eloul comme une fête ‘hassidique. Ils ont mis l’accent sur le fait que le jour anniversaire d’un Sage est un jour particulièrement adéquat pour suivre son exemple et poursuivre l’œuvre de sa vie. Ils ont également enseigné que notre propre jour d’anniversaire est un jour où nous avons une force accrue et où se présente une occasion unique pour que nous mettions en place de nouveaux projets et nous attelions à de nouveaux accomplissements. Le 18 Eloul peut donc être considéré comme l’anniversaire de l’anniversaire juif.

Mais pourquoi la date de naissance devrait-elle être considérée comme plus significative que n’importe quelle autre date ? En réalité, la société en tant qu’entité célèbre les anniversaires. Mais y a-t-il une véritable base pour de telles célébrations ? La date du décès, et tout particulièrement celle de quelqu’un qui a mené une vie pleine et productive, peut être considérée comme le moment suprême de son impact sur le monde. En ce jour, les effets accumulés de tout ce qu’il a produit atteignent le point culminant de sa vie.

Mais que se passe-t-il le jour de la naissance ? Bien avant que le fœtus ne quitte le giron maternel, il est un organe vivant, avec un cerveau qui fonctionne, un cœur, des membres renfermant déjà le potentiel de tous les développements et accomplissements qui vont suivre. Et si la réalisation du potentiel est ce qui nous intéresse, alors le moment de la naissance est loin d’être une marque de maturité et de perfection. En fait, l’enfant d’un jour est, par bien des aspects, bien plus vulnérable que lorsqu’il était protégé dans l’environnement du giron maternel. Il faudra attendre un bon nombre d’années pour que cet enfant soit en position d’actualiser son potentiel à quelque niveau significatif que ce soit.

Ainsi, encore une fois, pourquoi la naissance devrait-elle considérée comme un événement que l’on doit commémorer ou célébrer ?

Pour comprendre la signification du jour de l’anniversaire, il nous faut explorer la manière dont la Halakha (la loi de la Torah) considère l’événement de la naissance. Au premier abord, la Halakha est un code de lois et de comportements qui traite d’abord des aspects pratiques de la vie. Mais un regard plus profond révèle une philosophie et une perspective qui donnent les réponses idéologiques et spirituelles aux questions qui se posent à l’âme humaine.

Selon la loi de la Torah, un enfant qui n’est pas encore né est considéré comme « un membre de sa mère ». C’est pourquoi si le fœtus venait à mettre en danger la vie de sa mère, la grossesse devrait être interrompue puisque « tant qu’il n’a pas émergé dans le monde (en dehors du giron maternel), il n’est pas considéré comme une âme ». Mais, dès l'instant où sa tête émerge, il est considéré « une âme », et le principe « on ne peut détruire une âme pour en sauver une autre » s'applique alors.

En d’autres termes, un fœtus ne constitue pas une vie indépendante, mais une extension, bien que vivante, de l’être de sa mère, animée par l’âme de sa mère. Contrairement à un corps avec son âme propre qui assume la qualité de vie comme un état intrinsèque, le fœtus ne fait que réagir à la force extérieure de vitalité, un peu comme une machine réagit au flot d’énergie qui lui est insufflé. Une machine peut être fabriquée pour montrer des caractéristiques de la vie : la chaleur, le mouvement, la croissance; elle peut même être programmée pour accomplir des fonctions d’intelligence et d’émotion. Mais la machine n’est pas chaude, elle est chauffée; elle ne bouge pas, on la fait bouger. Son corps reste intrinsèquement inanimé, il résiste au mouvement (et à d’autres stimulations analogues) qui lui est imposé. De la même façon, le fœtus, n’ayant pas encore cimenté sa fusion avec sa propre âme, réagit à l’énergie vitale générée par l’âme de sa mère, mais n’est pas, de façon autonome, pleinement vivant.

Le moment de la naissance marque le point où un corps animé mais par essence sans vie autonome, devient un être vivant. Un « membre » de la mère devient un être à part entière, une « âme ».

Que D… fasse qu’à l’approche de ce 18 Elloul (samedi 17 septembre), nous ayons le mérite de pleinement réveiller notre âme au service de D… et que cette prise de conscience nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu de discours du Rabbi de Loubavitch des 18 Eloul 5741 (1981) et 5742 (1982).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tousnos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 13 septembre 2011

Les Limites Et La Liberté

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

14 Eloul, 5771

Nous avons tous le même problème. Il apparaît tout simplement dans des formes différentes. D’une part, nous avons soif de liberté, de joies pures, saines, entières, des justes récompenses et du fruit de notre labeur. Mais par ailleurs, cette quête est gênée par des problèmes que nous pouvons regrouper sous le terme de « limites ».

L’une des formes que prennent ces limites est le fait que les moments de joie ne durent pas éternellement et qu’à un moment ou un autre, il nous faut retourner aux difficultés de la vie quotidienne. Une autre en est qu’il semble qu’il faille cajoler et aiguillonner cette vie quotidienne pour qu’elle nous procure un peu de joie.

En outre, dans notre quête de joie et de confort, apparaissent également certains appétits malsains et destructeurs que nous devons contrôler. Ainsi existe-t-il de nombreuses limites, mais aussi de nombreux aspects à la joie, à la libération et au bonheur.


Cette dualité est présente, apparemment toujours là : les limites et la liberté. Et c’est là le paradoxe de la vie : la combinaison d’un fruit entier, succulent avec une corbeille d’osier qui le contient. Notre liberté et les limites de toutes sortes qui la confinent.


Cette perspective est le sujet de l’ouverture de la Paracha de cette semaine. La Torah décrit une activité qui se tenait à l’époque du Saint Temple de Jérusalem, lorsque chaque fermier exprimait sa gratitude à D.ieu pour les bénédictions dont sa famille et lui-même avaient bénéficié. L’instruction de la Torah enjoint de prendre les « premiers fruits » (les bikourim) de nos plantations, les dattes, les figues et les raisins, de les mettre dans une corbeille et de les apporter au Temple. Ces fruits devaient être donnés au Cohen (le prêtre). C’est là une manière de remercier D.ieu et nos Sages nous donnent de merveilleuses descriptions sur le voyage des fermiers, accompagnés par des joueurs de flûte.


Mais chaque passage de la Torah possède une signification éternelle et chaque petit détail peut apporter une clé pour une perspective tout à fait nouvelle. Dans notre cas précis, selon nos Sages, le petit détail en question est le fait que lorsque le fermier apportait le fruit dans une simple corbeille d’osier, la corbeille elle-même était considérée comme faisant partie du sacrifice. Pourquoi la corbeille ? Il semble évident que c’est le fruit succulent qui est apparemment l’offrande destinée au Cohen.


Pourquoi la corbeille constituerait quelque chose d’autre qu’un simple récipient jetable ?


Parce que, nous dit le Rabbi de Loubavitch, le processus dans son intégralité nous donne un enseignement sur la vie, sur l’interaction entre le fruit délicieux et la simple corbeille d’osier qui le porte. L’image que donne la Torah du fermier et du Temple de la Jérusalem antique nous donne également une leçon sur notre propre vie. Elle nous dit que les limites font également partie de l’offrande, qu’elles sont également potentiellement sacrées.


Nous pouvons envisager le fruit comme représentant l’âme et la corbeille, le corps, ou bien le fruit comme nos activités « religieuses » et la corbeille comme nos occupations séculières. Le point est que la force de la Torah est de rendre sainte chaque chose, par l’intermédiaire de préceptes concrets. Les gestes simples du quotidien, et mêmes les combats de la vie, sont saints. Tout comme les joies radieuses, font partie de notre connexion avec D.ieu dans le Temple.
 


Que D… fasse que notre vie définie comme sainte sous tous ses aspects, saints et séculiers nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si’hots vol 29 p145 et suivantes


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tousnos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.


Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.


  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 12 septembre 2011

La Valeur De Nos Actions

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Eloul, 5771

La première mitsva évoquée dans notre paracha est celle des bikourims (prémices). Tout juif propriétaire d'un champ devait apporter au Beth Hamikdach (temple) les premiers fruits de sa récolte. Il y remerciait D. verbalement pour les bienfaits qu'Il lui avait prodigué. A commencer par la récolte que son champ avait produit durant cette année. En signe de gratitude, il offrait à D. les prémices de sa production.


A travers notre sidra, la Torah évoque l'obligation de rester fidèle à D. en toute situation. La mitsva prise pour exemple pour évoquer ce lien perpétuel à D. est la mitsva des Bikourims.


En quoi se distingue-t-elle des autres commandements pour être nommée explicitement ?


La mitsva des Bikourims présente une particularité que n'ont pas les autres mitsvots. Le juif témoigne sa reconnaissance et son engagement à D. à travers une action. Il ne se suffit pas de le dire. Il apporte les prémices au Beth Hamikdach. C'est pourquoi cette mitsva est prise pour exemple dans la Thora afin de souligner à combien un juif doit s'engager envers l'Eternel. Cela doit s'exprimer à travers un fait concret.


Comment peut-on vivre ce commandement aujourd'hui ?


Nous sommes les prémices de D. . Il nous a distingué de toutes les nations et nous a désigné comme Son peuple. L'amour de l'Eternel à notre égard ne s'arrête pas là. A nous de savoir que nous sommes plus élevés que la Torah elle-même !


En effet, le monde doit son existence à deux éléments. A la Torah et au peuple juif. De ces deux valeurs, quelle est la plus importante ? Ceux sont les enfants d'Israël. De par l'essence de notre âme, nous émanons d'une source supérieure à celle de la torah.


Forts de cette compréhension, nous saisissons combien nos efforts sont précieux devant l'Eternel. Notre travail a une valeur toute particulière devant Lui, puisqu'il est réalisé par Ses Prémices.


Cette analyse nous permet de vivre au quotidien la sidra de cette semaine. En tant que prémices de l'Eternel, nous nous devons aujourd'hui encore, de lui donner le meilleur de nous-mêmes !



Que D. fasse qu'en consacrant le meilleur de nous-mêmes à D., nous qui sommes « la prunelle de Ses yeux », nous ayons très vite le mérite de lui offrir les prémices matérielles de nos récoltes dans le troisième temple, en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Thora Mena'hem - Paracha Ki Tavo 5751 (1991)


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tousnos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.



  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 11 septembre 2011

Les Limites Et La Liberté


Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah »!

12 Eloul, 5771

Nous avons tous le même problème. Il apparaît tout simplement dans des formes différentes. D’une part, nous avons soif de liberté, de joies pures, saines, entières, des justes récompenses et du fruit de notre labeur. Mais par ailleurs, cette quête est gênée par des problèmes que nous pouvons regrouper sous le terme de « limites».

L’une des formes que prennent ces limites est le fait que les moments de joie ne durent pas éternellement et qu’à un moment ou un autre, il nous faut retourner aux difficultés de la vie quotidienne. Une autre en est qu’il semble qu’il faille cajoler et aiguillonner cette vie quotidienne pour qu’elle nous procure un peu de joie. En outre, dans notre quête de joie et de confort, apparaissent également certains appétits malsains et destructeurs que nous devons contrôler. Ainsi existe-t-il de nombreuses limites, mais aussi de nombreux aspects à la joie, à la libération et au bonheur. Cette dualité est présente, apparemment toujours là : les limites et la liberté.

Et c’est là le paradoxe de la vie : la combinaison d’un fruit entier, succulent avec une corbeille d’osier qui le contient. Notre liberté et les limites de toutes sortes qui la confinent.

Cette perspective est le sujet de l’ouverture de la Paracha de cette semaine. La Torah décrit une activité qui se tenait à l’époque du Saint Temple de Jérusalem, lorsque chaque fermier exprimait sa gratitude à D.ieu pour les bénédictions dont sa famille et lui-même avaient bénéficié. L’instruction de la Torah enjoint de prendre les « premiers fruits » (les bikourim) de nos plantations, les dattes, les figues et les raisins, de les mettre dans une corbeille et de les apporter au Temple. Ces fruits devaient être donnés au Cohen (le prêtre).

C’est là une manière de remercier D.ieu et nos Sages nous donnent de merveilleuses descriptions sur le voyage des fermiers, accompagnés par des joueurs de flûte. Mais chaque passage de la Torah possède une signification éternelle et chaque petit détail peut apporter une clé pour une perspective tout à fait nouvelle.
Dans notre cas précis, selon nos Sages, le petit détail en question est le fait que lorsque le fermier apportait le fruit dans une simple corbeille d’osier, la corbeille elle-même était considérée comme faisant partie du sacrifice.

Pourquoi la corbeille ? Il semble évident que c’est le fruit succulent qui est apparemment l’offrande destinée au Cohen. Pourquoi la corbeille constituerait quelque chose d’autre qu’un simple récipient jetable ?

Parce que, nous dit le Rabbi de Loubavitch, le processus dans son intégralité nous donne un enseignement sur la vie, sur l’interaction entre le fruit délicieux et la simple corbeille d’osier qui le porte. L’image que donne la Torah du fermier et du Temple de la Jérusalem antique nous donne également une leçon sur notre propre vie. Elle nous dit que les limites font également partie de l’offrande, qu’elles sont également potentiellement sacrées. Nous pouvons envisager le fruit comme représentant l’âme et la corbeille, le corps, ou bien le fruit comme nos activités « religieuses » et la corbeille comme nos occupations séculières. Le point est que la force de la Torah est de rendre sainte chaque chose, par l’intermédiaire de préceptes concrets. Les gestes simples du quotidien, et mêmes les combats de la vie, sont saints. Tout comme les joies radieuses, font partie de notre connexion avec D.ieu dans le Temple.

Que D… fasse que notre vie définie comme sainte sous tous ses aspects, saints et séculiers nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.



Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Likoutei Si'hot vol. 29 p. 145 et suiv.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.