Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mercredi 20 juillet 2011

D-ieu se soucie de nous

18 Tamouz 5771 / Paracha : Matot
Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.

Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.

Dans la paracha Matot, D-ieu ordonne à Moché d'envoyer douze mille hommes livrer bataille au peuple de Midiane. Ils vengeront ainsi l'esprit de débauche que cette nation a tenté d'implanter au sein d'Israël. Victorieux à la guerre, ils reviennent chargés d'un butin conséquent. Il est composé en autre de captifs et de bétail. Moché leur imposa de partager cet acquis selon la règle qui suit : la moitié reviendra aux combattants, la seconde partie sera la propriété du peuple.
De plus, les guerriers devront offrir à l'Eternel 1/500 de leurs « trésors ». Quand à la communauté, elle devra prélever pour D-ieu 1/50 de sa « part ». La Torah nous livre dans le détail à combien s'éleva la part des combattants (la première moitié) comme celle du peuple (la seconde partie). Elle nous enseigne aussi quel était le montant du tribut (selon la base de 1/500) que les soldats livrèrent à l'Eternel. Mais elle ne calcule pas le montant de l'impôt selon la base d'1/50 que le peuple dut offrir à l'Eternel.
Pourquoi cette omission ?
La raison est simple. Ce qui est divisible par 500 l'est aussi par 50. C'est pourquoi la Torah se contente de calculer le montant du premier tribut. Celui établi sur la base de 1/500. Nous saurons alors par nous-mêmes que le second impôt (sur la base de 1/50) est calculable selon le même modèle. Nous pourrons définir son montant.
Une question subsidiaire persiste. Lorsque la Torah définit le tribut à offrir à l'Eternel pour chacun des deux camps, elle n'envisage pas la possibilité que la division de ces « parts » par 500 ou par 50 connaisse un reliquat ! L'inverse aurait été plus juste comme cela est généralement le cas.
Pourquoi la Torah omet-elle volontairement d'en parler ?
Cette série de calculs et de divisions arithmétiques met en lumière une idée merveilleuse. Afin que tous ces calculs tombent juste, il fallait que D-ieu se soucie bien longtemps auparavant qu'un certain nombre de moutons, d'ânes, d'êtres humains voient le jour dans le pays de Midiane. Ceci, afin qu'une fois saisis par le peuple juif lors du combat, le  montant du tribut que les deux communautés livreraient à D-ieu tombe juste !
C'est pour cette raison que la Torah n'envisage pas que le calcul des tributs puisse générer un reliquat. Cela nous enseigne, combien D-ieu se soucia longtemps auparavant de Ses enfants, en faisant de sorte qu'ils puissent accomplir en son temps le commandement du « tribut » dans toute sa splendeur !
Que D-ieu fasse, que de même qu'Il a toujours été à nos côtés dans les moindres détails, qu'ainsi aujourd'hui Il permette au juste Machia'h de se révéler, afin qu'il nous emmène en Israël avec le troisième temple reconstruit. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih'ots Vol XIII, Sih'a I - Paracha Matot.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

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