Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 21 juillet 2014

N’arrêtez pas au milieu de l’opération ! (II)

Adapté d'un discours du Rabbi de Loubavitch

Lundi 23 Tamouz 5774 
 C’était en cette période de l’année il y a 32 ans, en 1982, pendant la première guerre du Liban (l’opération « Paix en Galilée ») quand, après avoir marqué des victoires significatives, l’armée israélienne se retrouva enlisée à mi-campagne par les hésitations des dirigeants politiques.
La sécurité du peuple juif en Israël a toujours été primordiale pour le Rabbi, qui était en contact étroit avec les forces de sécurité d’Israël aussi bien qu’avec la direction politique du pays.
Lors d’un farbrenguen (rassemblement public) qu’il tint à ce moment, le Rabbi avait longuement évoqué la campagne de l’armée israélienne.
Nous présentons quelques brefs extraits du discours du Rabbi, adaptés et librement traduits en français.

Que diront les nations ?
Ces mêmes personnes (ou leurs acolytes) continuent de présenter les mêmes arguments : Il est impératif d’être en premier lieu aimé par le monde, et non d’agir comme « un peuple qui vit solitaire » (Nombres 23, 9). Et c’est cela qui serait censé apporter la paix et la justice au Moyen-Orient !
Certes, Israël a besoin de fonds, d’armement, etc., que d’autres lui fournissent. Toutefois, la vérité (qui est cachée au public) est qu’ils donnent cela sans condition. En outre, eux aussi veulent que l’opération aille jusqu’au bout ! Ils ne peuvent pas le dire publiquement à cause d’autres considérations politiques.
Ainsi, la responsabilité incombe aux dirigeants qui ont le pouvoir de décider de terminer la tâche, de le faire. L’opération chirurgicale est déjà pleinement en cours au coût excessif de centaines de morts ; ils doivent la terminer.
S’ils ne le font pas, alors le résultat sera, à D.ieu ne plaise, comme la quasi-catastrophe de la guerre du Kippour. La première ministre3 de l’époque a admis plus tard qu’elle ne se pardonnera jamais, jusqu’à la fin de ses jours, d’avoir accordé la préférence à des calculs politiques plutôt qu’à l’avis des experts militaires,4 et que, jusqu’à la fin de ses jours, ceux qui ont été tués ou blessés à la suite de cette erreur seraient toujours devant elle.
Que pouvons-nous faire ?
Tout ce qui précède est principalement dirigé vers ceux qui sont en mesure d’influencer la situation. Mais il y a autre chose que chaque personne peut et doit faire : augmenter dans l’étude de la Torah, la prière et la charité au nom des soldats de Tsahal et de leurs dirigeants, pour qu’ils soient en mesure de surmonter l’épreuve et de terminer l’opération de manière aussi approfondie et rapide que possible...
Adaptation libre d’un discours prononcé le 13 Tamouz, 5742 – 4 juillet 1982.
NOTES


Golda Meir.
Préconisant d’engager la guerre qui s’annonçait au lieu d’attendre d’être attaqués.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu 

 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.




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