Aurons-nous encore le libre arbitre...
...quand Machia’h viendra ?
par Yisroel Cotlar
Question :
Aurons-nous encore le libre arbitre quand Machia’h viendra ? De ce que j’ai lu, il semble que nous ferons automatiquement le bon choix. Mais si nous n’aurons aucune décision à prendre, la vie ne sera-t-elle pas ennuyeuse à mourir ?
Réponse :
J’aime cette question. Lorsque Machia’h viendra, les différentes couches de confusion qui rendent la vie tellement difficile auront disparu. Les priorités changeront. Nous ressentirons l’importance et la beauté de la Torah et des mitsvot. Être généreux envers les autres deviendra naturel. Tous les aspects du monde rayonneront de sagesse divine. Dans les mots du prophète, « Le monde entier sera rempli de connaissance de D.ieu comme l’eau remplit les océans. »1
Avec une vérité aussi évidente, qui sera encore capable de faire quelque chose de mal ?
Cependant, préférer le bien au mal n’est pas le seul choix que nous avons à faire dans la vie. Il existe une autre sorte de libre arbitre à exercer, et elle existera encore même après la venue de Machia’h : préférer le mieux au bien.
Aujourd’hui, la question est souvent de savoir si nous allons faire telle ou telle bonne action. Quand Machia’h viendra, la question sera de savoir quelle sera la mesure de cette mitsva. Allons-nous nous efforcer à l’extrême ou nous contenter de quelque chose de commun ? Aujourd’hui, nous choisissons entre employer nos capacités à réaliser de bonnes choses ou de mauvaises choses. Quand Machia’h viendra, nous choisirons entre améliorer nos capacités ou les conserver en l’état.
Je pense que cela répond à votre deuxième question. Vous avez raison. Les obstacles sont une source de stimulation. Ils nous donnent la rage de vivre. Quand Machia’h viendra, cette stimulation sera toujours là, mais sous une forme différente.
Pensez à un avion et à une fusée. Ils ont tous deux besoin d’une forme de résistance pour voler. Dans le cas de l’avion, cette résistance est produite par l’interaction avec un facteur extérieur : les différents degrés de pression de l’air sur les deux faces des ailes. Mais, au-delà d’une certaine altitude, cela n’est plus possible. Il vous faut créer votre propre résistance qui pousse vers le bas. C’est le cas de la fusée.
Aujourd’hui, notre combat est de faire triompher le bien sur le mal. Alors que le mal s’oppose à nous, nous prenons les bonnes décisions et nous nous propulsons ainsi en avant. Mais lorsque Machia’h viendra, nous quitterons cette atmosphère. Le mal n’exercera plus aucune force contraire. Nous aurons besoins de nos propres moteurs : le défi du mieux par rapport au bien. Et nous utiliserons notre libre arbitre pour décider de la hauteur à laquelle nous voudrons nous élever.
Comme nous l’enseigne le Talmud, « Les Tsadikim n’ont pas de repos, ni dans ce monde, ni dans le monde futur. » Dans les mots du prophète, « Ils iront de force en force. »2
NOTES | |
1. | Isaïe 11,9. |
2. | Talmud Berakhot 64a. |
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l’œil nu.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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